Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région ont causé d’importantes dégradations et de grandes infiltrations au centre de production, de l’office national d’appareillage et d’accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) de la ville de Bouira.
A cause de ces infiltrations, de nombreux patients, les moins jeunes notamment, ont du mal à rester à l’intérieur du siège. D’ailleurs, ces derniers s’interrogent sur les raisons ayant retardé la réhabilitation ou la réalisation d’un nouveau siège, sachant que l’actuel se trouve dans un état de dégradation très avancé vu que sa durée de vie est largement épuisée. De plus, sa structure du type préfabriqué date des années 1990. Ce siège qui est, actuellement, l’unique du genre au niveau de la wilaya de Bouira, couvre plusieurs communes et daïras des wilayas limitrophes en matière d’équipements et d’accessoires pour handicapés, chose qui explique le grand rush qu’il enregistre régulièrement. Situé sur la partie haute de la ville de Bouira, ce siège, vu son état, défigure le tissu urbain. De nombreux patients et handicapés éprouvent souvent des difficultés à acheter ou à recevoir les matériaux, ô combien, importants pour leur quotidien à cause notamment, de l’exiguïté des lieux. « A chaque fois que je me déplace à ce siège, c’est le calvaire ! Même les pauvres employés n’en peuvent plus et exercent dans une pression énorme !» dénonce l’un des handicapé rencontré sur place, avant d’ajouter : « La structure se trouve dans un état des plus lamentables malgré l’importance qu’elle représente pour nous. Infiltration d’eau, exiguïté absence de sanitaire… la liste est longue ! Mais nous n’avons malheureusement pas le choix, car c’est l’unique établissement du genre dans toute la wilaya. » D’autres patients se sont même interrogés sur les raisons ayant poussé les responsables de ce département à laisser une telle agence dans un état de dégradation très avancé au moment où on parle de modernisation de l’outil de travail, de certification ISO et de l’amélioration de l’accueil des patients.
O. K.