La contribution du privé insuffisante

Partager

Les promoteurs immobiliers Boghni/Relance du secteur de l’habitat privé essayent de marquer le pas par leur présence et leur contribution dans la relance du secteur de l’habitat à l’échelle de la daïra de Boghni, mais cela demeure très insuffisant au regard de ce qui se fait sur le terrain.

En effet, ces dernières années, au même titre que les organismes publics impliqués dans la prise en charge de projets structurants dans le bâtiment, notamment les logements promotionnel et participatif, des agences immobilières apportent leur touche en lançant la construction de dizaines d’unités de logements à l’intérieur et à la périphérie du centre urbain. De ce fait, après la réussite de deux opérations de réalisation de deux ensembles immobiliers à la sortie est de la ville, plus précisément sur la route de Mechtras, considéré comme une zone d’extension urbaine, d’autres initiatives sont venues à travers des ventes sur plan ou par voie de réservation. Toutefois, pour prétendre à habiter dans ce type de logement, il faudra bien des sacrifices financiers au vu des prix annoncés par les agences immobilières. A titre d’exemple, il faut savoir que 12 logements promotionnels et 6 locaux commerciaux, toujours dans le cadre promotionnel, ont été lancés dans un site situé près de la rocade est. Il s’agit de logements de type F3, décrits comme spacieux et situés dans un endroit calme, doté d’un espace vert, ce qui suppose la qualité du produit mis en vente, puisque en fin de compte, l’objectif recherché est de réaliser des profits jugés excessifs par la majorité des demandeurs de logements parmi la classe moyennes, rendant toute achat presque impossible sauf pour les plus nantis. En somme, en dépit de cet engouement des promoteurs à investir dans le logement, rien n’indique qu’on a atteint à Boghni la qualité du travail voulu, d’autant plus que la part du privé dans le parc immobilier demeure insignifiante comparativement à la contribution de l’Etat. La preuve est donnée par l’Agence foncière de wilaya, l’Office de promotion et de gestion immobilière et à un degré moindre par d’autres organismes travaillant au compte du secteur public, et ce, au vu du nombre de logements réalisés à mettre à leur actif.

M. Haddadi

Partager