Les citoyens des deux communes de M’Chedallah et d’Ahnif auront sans doute remarqué depuis une quinzaine de jours la coupure du réseau de la téléphonie au niveau de leurs localités.
Cette coupure du réseau de la téléphonie fixe influe non seulement sur l’absence de ce moyen de communication aussi important pour bon nombre d’abonnés entre administrations, entreprises publiques et privés, clients mais surtout sur l’absence de la connexion au réseau de l’Internet. Cela fait deux longues semaines que cette situation perdure et que les abonnés souffrent le martyre. Selon des sources locales, cette situation serait due au vol de la câblerie de la téléphonie au niveau de deux localités cités plus haut, en particulier celle de Zouzamen, une bourgade à l’est du chef-lieu communal et une autre à 3 Km à l’ouest, à savoir Thamourth Ouzamour. Concernant la commune d’Ahnif, il y aurait une tentative de vol sans sucées du câble principal souterrain au niveau des localités limitrophes au chef-lieu de la commune mais tout de même cette municipalité reste pour une grande partie sans téléphone fixe. Selon les mêmes sources, lesdites infractions ont été commises de nuit par des groupes spécialisés dans le vol des lignes téléphoniques que de celles de l’électricité. Une pratique perpétrée par ces groupes de malfaiteurs qui ciblent des régions éloignées des zones rurales inhabitées. Les services d’Algérie Télécom ont déposé plainte au niveau des services de la gendarmerie qui ouvriront une enquête inhérente à ce dossier. Il est à noter que ce n’est pas la première fois que ce genre de vol a été enregistré au niveau de la région, tel fut le cas pour le réseau qui relie la commune d’El Adjiba et le village d’Ighrem relevant de la commune d’Ahnif, sur un linéaire de trois kilomètres ou encore sur la ligne téléphonique qui relie la bourgade de Semache vers son chef-lieu communal, à savoir El Adjiba, laissant ladite région dans l’éloignement le plus absolu depuis 2008 ! La réparation de ces désagréments pour les services d’Algérie Télécom nécessite des procédures administratives assez lentes pour lesquelles des solutions palliatives ont été proposées à l’époque par l’ouverture des lignes WLL dont les résultas sont loin d’être satisfaisants. D’ici là le téléphone ne sonnera pas de sitôt dans ces localités au regard des lenteurs dans la réparation de ces coupures. Les localités touchées par ce phénomène en savent quelque chose puisque leur calvaire perdure au moins depuis trois longues années !
F. K.