Venus de nombreux quartiers de Tidjelabine, 24 chefs de famille ont observé hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès, pour faire valoir leur droit au relogement
“Nos sommes toujours parqués dans des sites de chalets à Haï Mehsas, Beni-Fouda et Tala Malou, où la moindre commodité de vie n’est guère assurée, alors que nous disposons d’arrêtés d’attribution de logements depuis presque deux ans», s’indignent les protestataires.
Lors de cet attroupement, qui a duré plusieurs heures, les contestataires ont notamment dénoncé : “Le laxisme de la daira, qui n’a pris aucune initiative pour déloger les squatteurs d’un quota de 46 unités immobilières”. “Comment permettre à des étrangers à la commune d’occuper illégalement ces logements, au détriment des familles nécessiteuses ?” s’interroge-t-on encore.
Les chefs de familles concernées s’en remettent enfin, au wali pour régler le problème soulevé. Au chef-lieu de wilaya et dans d’autres communes environnantes, à l’instar de Thénia les responsables hésitent encore à afficher la liste des bénéficiaires de logements. Les dossiers des postulants sont sans cesse reétudiés au cas par cas, en tenant compte de l’ordre de priorité pour éviter d’éventuels débordements, a-t-on laissé entendre.
Salim Haddou