Le Cnapest de Bouira vient à travers une déclaration rendue publique, s’insurger contre les propos tenus récemment par le directeur de l’Education de Bouira.
En effet, ce dernier avait affirmé que “les scandales ayant éclaboussé la direction de l’Education en 2008 et 2009 et révélés par le CNAPEST ne sont que des fautes professionnelles n’ayant porté aucun préjudice à la direction de l’Education de Bouira et que les auteurs ont été sanctionnés administrativement.’’ Le Cnapest de Bouira, via son coordinateur de wilaya s’est montré virulent à l’endroit du premier responsable de la DE, dans un document dont nous détenons une copie et qui affirme que “les mis en cause par les scandales n’ont pas été sanctionnés administrativement conformément à la législation en vigueur comme tous les autres fonctionnaires….et que certains continuent à exercer normalement leurs fonctions sans être inquiétés par la tutelle.’’ Plus loin dans le document, les syndicalistes vont plus loin en affirmant que d’autres personnes soupçonnées d’avoir trempées dans ses scandales “… sont promus pour occuper des tâches dans l’administration centrale du ministère de l’Education.’’ Fait aggravant si cela s’avérait juste, mais les accusations du Cnapest enfoncent davantage le directeur de l’Education en soulignant que : “Les scandales avaient porté de grands préjudices matériels et moraux à la direction de l’éducation, au secteur de l’éducation, à l’éducation et aux travailleurs de l’éducation, les résultats scolaires en régression, une médiocrité installée, favoritisme, des infrastructures en souffrances, des sommes colossales englouties, des enrichissements illicites, humiliations….la liste est longue et le D.E ne doit en aucun cas couvrir le soleil avec un tamis.’’ Rappelons que le verdict de la justice sera rendu le 13 juillet prochain, et que le procureur lors de son réquisitoire avait requis des peines de 06 mois à 05 ans d’emprisonnement ferme à l’encontre des 34 accusés.
Hafidh B.