La mobilisation des habitants des villages du douar Aït Timsyeth dans la commune de Béjaïa a payé. Ils ont eu gain de cause après avoir recouru à la fermeture de la RN24 le 6 juilletdernier, suite à la non-satisfaction de leurs revendications pourtant soulevées il y a de cela plus de deux décennies.
Les principales revendications de ces villageois seraient, assurent des représentants de ces villages, satisfaites incessamment. C’est ainsi, indiquent-ils, que des engagements ont été pris par les autorités locales allant dans le sens de la satisfaction de toutes les doléances exposées. Des doléances visant notamment à améliorer le quotidien de milliers de personnes vivant dans l’arrière-pays de la commune de Béjaïa. Ainsi, une enveloppe de l’ordre de 5,5 milliards de centimes sera incessamment dégagée pour réaliser une étude en vue d’un futur raccordement de ces villages au réseau de gaz de ville. L’APC de Béjaïa a du reste délibéré à ce propos, en dégageant sur son budget pas moins de 3,5 milliards de centimes. Et les deux autres milliards seront dégagés sur le budget de wilaya après délibération de l’APW. Quant au problème lancinant du manque de moyens de transport vers cette région, il reste jusqu’à maintenant «pendant» malgré les engagements de la Direction des transports de la wilaya d’octroyer des autorisations aux transporteurs pour renforcer les lignes desservant ces villages. L’autre problème soulevé par les protestataires le 6 juillet dernier a trait à la multiplication de carrières d’extraction d’agrégats dans leur région. Elles sont précisément au nombre de trois dont une exploitée par l’ETR qui, dit-on, empiète d’une manière éhontée sur le territoire du village Taourirt, laissant planer un risque pour la santé publique.
F. A. B.