A l’approche du mois de Ramadhan, prévu pour le mois d’août, l’association des diabétiques « Assirem » de la daïra de Béjaïa, a eu la louable initiative d’organiser, à l’intention de ses adhérents, à la maison de la culture d’Aamriou, une journée d’information sur la maladie et les conditions dans lesquelles ceux qui en sont atteints peuvent accomplir leur devoir religieux et dans quels cas ils en sont dispensés. Animée par le docteur Hamici, la journée consiste en fait en une série de conférences, suivies de débats, sur le diabète et le ramadan. La 1ère communication, donnée par le Pr Salah Mansour, a pour thème « le pied diabétique et ses complications du fait de la maladie » et le Dr n’a pas tari de conseils les participants pour leur éviter d’arriver à des cas extrêmes engendrant des amputations. La conférence suivante, faite par le même intervenant est celle qui a intéressé le plus les participants. Elle consiste à édifier l’assistance sur le cas où le pratiquant diabétique est autorisé à ne pas jeûner et, sur l’autre cas où il ne doit pas rompre le jeune. En résumé souligne le Pr dans un kabyle apprécié de tous, ne doivent pas jeûner diabétiques de type I qui sont astreint à l’insuline et les diabétiques de type II, lorsque leur glycémie est inférieure 0.7 g/l en début de journée ou inférieure 0.6g/l et quel que soit le moment de la journée. Quant au cheikh Boualem Djouhri, universitaire et connu notamment pour ses interventions sur Radio Soummam, il a surtout, après un long exposé sur les bienfaits du Ramadhan, indiqué les compensations, en nature ou en argent, à donner aux pauvres par ceux qui ne peuvent pas jeûner à cause de leur maladie chronique. La Dr Aberkane, pour sa part, a donné une conférence sur le régime alimentaire des diabétiques, durant le mois de ramadan. L’intervenante a notamment expliqué à l’assista nce la différence entre les sucres rapides et ceux dits longs ainsi que les bienfaits que procure au corps la consommation de légumes.
B. Mouhoub
