La phase d’orientation des nouveaux bacheliers a été lancée .94,50% d’étudiants ont été affectés vers l’un de leurs 10 choix, a indiqué hier, Rachid Haraoubia, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors d’une conférence de presse tenue à Alger.
» Le traitement des fiches de vœux des nouveau bacheliers a permis de satisfaire 94,50% dans l’un de leurs 10 choix » a déclaré le ministre. Précisant que 48,73/% ont été orientés vers leurs premiers choix, soit un étudiant sur deux a réussi à avoir son premier choix.
Concernant le taux d’étudiants qui n’ont pas été satisfaits dans l’un de leurs 10 choix,il est de 5,5%.A cet effet, le ministre à tenu à préciser qu’une orientation leur est proposée, en fonction de leurs résultats obtenus. Tout en ajoutant que cette catégorie a le droit d’introduire un recours en ligne dans le délai fixé par la circulaire à savoir du 27 au 29 juillet. Le ministre a également souligné que les sciences médicales ont connu cette année, beaucoup de demandes, à savoir 69 314 mais le nombre de places offertes n’est que 7411 » il est impossible de satisfaire tous ce nombre, sinon on va fermer les autres facultés » a souligné M.Haraoubia. De ce fait, celui-ci a mis en exergue l’importance de sensibiliser les étudiants et leurs parents sur la nécessité de s’orienter vers d’autres spécialités » il y a des filières qui sont indispensables pour notre économie « , a-t-il dit. Il y a lieu de souligner notamment que 98,75% ont rempli leurs fiches de vœux, concernant le 1,25% d’étudiants qui ont pas exprimé leurs choix, le ministre dira que » ces étudiants ont choisi une formation supérieure hors le secteur, et les autres ont préféré repasser leur baccalauréat, dans le but d’améliorer leurs résultats « . S’agissant des paramètres d’orientations,ils obéissent aux vœux exprimés par les bacheliers, la nature du baccalauréat et des résultats obtenus et les capacités d’accueil et d’encadrement dans les établissements.
Par ailleurs, le ministre a estimé la possibilité d’avoir une surcharge d’étudiants, lors de la prochaine rentrée universitaire, à cause de la forte demande sur certaines filières » mais on a pris en considération cette possibilité pour trouver une solution adéquate à ce problème » a-t-il affirmé.
Samira Saïdj