Les travaux de confortement achevés

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Le chemin de wilaya reliant la ville de Boghni au chef-lieu de wilaya, au vu de son importance stratégique étant la seule voie de liaison directe entre les deux centres urbains, a fait l’objet de travaux de confortement à plusieurs niveaux et plusieurs endroits. En effet , les expériences des années précédentes ont beaucoup servi finalement pour pousser la direction des travaux publics à anticiper les choses pour parer à toute éventualité d’éboulement, d’autant plus que le tronçon s’étendant sur plus de 40 km notamment sa partie allant du lieudit « gare de Maâtkas » jusqu’à l’intersection de Tlata, au long duquel des risques d’affaissement au contrebas de la route et d’autres phénomènes dont le plus fréquent demeure la diminution de la résistance du sol sous l’effet des eaux pluviales surtout au niveau des talus, entraînant ainsi des coulées de boues sur la voie carrossable et même des pierres. Plusieurs fois, en période hivernale, les engins interviennent pour débarrasser de la route réhabilitée maintes fois dans le cadre des projets de revêtement en béton bitumineux. Mais le plus grave réside dans les affaissements à même de causer le rétrécissement et la dégradation de la chaussée, comme c’est le cas en arrivant à hauteur du village de Kantidja, où une opération de consolidation de la voie touchée a été achevée au même titre que le projet de gabionnage réalisé sur le même périmètre. Un peu plus loin, un pont a fait l’objet aussi de travaux de pose de béton sur sa voie, empruntée par des milliers de véhicules, après le constat fait de la dégradation d’une grande partie de celle-ci. Tous ces efforts en plus de l’entretien des accotements ne doivent pas nous faire oublier que le CW128 est une voie de liaison dangereuse en matière de circulation routière, du fait qu’à l’origine c’était une voie ferrée n’ayant pas connu d’opération élargissement. Paradoxalement, la nature est agressée par l’exploitation du turf prés de ce chemin sans se soucier des règles de préservation d’un domaine protégé par la loi, car il s’agit bien de maquis relevant des services des forêts.

M. H.

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