Rencontré dans la capitale des Hammadites, le président du BC Béjaïa, Kamel Achour a bien voulu répondre à nos questions
La Dépêche de Kabylie : Comment évaluez-vous les résultats du club pour cette saison ?
Kamel Achour : Cette année, on a eu de très bons résultats avec un pactole de 4 médailles d’or, une d’argent et 6 en bronze, c’est un bilan très positif et meilleur que celui de la saison écoulée, on s’est classé premier au championnat d’Algérie à Chlef, donc je suis très content pour ces résultats surtout en filles alors qu’en garçons, on a des pugilistes qui ont atteint la phase régionale avec l’émergence de deux boxeurs, à savoir, Touaoula Billel et Bencheikh Yanis, faute de chances, ces derniers auraient pu avoir de très bons résultats au niveau national. Malheureusement, le manque d’expérience et le manque de chance leur a joué un mauvais tour.
Qu’en est-il des moyens dont dispose le BCB ?
Au niveau de l’Opow, on paye le loyer malgré l’aide du directeur de cette structure que je remercie au passage, on aspire à avoir des résultats de l’élite mais il nous faut des moyens que notre commune peut nous offrir, les résultats obtenus ces dernières années font honneur à la commune de Béjaïa et à toute la wilaya, malheureusement au niveau de l’APC de Béjaïa, on ne suit pas avec les efforts fournis par les athlètes et les staff technique, notre club est pris en otage et chaque fois, on reçoit des subventions en deçà de notre attente par rapport aux résultats acquis.
Est-ce que c’est fait sciemment ?
D’après les infos dont nous disposons, c’est fait sciemment parce qu’il y a quelqu’un, un élu de l’APC de Béjaïa pour être plus clair, qui a pris en otage notre club.
Pourquoi tout cet acharnement contre le BCB ?
On ne connaît pas les raisons de ce comportement, on entend parler que cette personne fait partie de la famille de la boxe et pour preuve, il n y a qu’à voir le barème de classification pour les subventions, nous et le MBB sommes toujours parmi les derniers, alors qu’il y a des disciplines à caractère lucratif qui ont plus de 100 millions. Le comble, il y a une semaine de ça, un club dont le président est un élu, a eu 100 millions de centimes et il n’est même pas affilié à la ligue de boxe, alors que nous, malgré nos bons résultats, on ne dépasse pas les 50 millions. La boxe est un sport d’envergure et tout parle d’aides pour que la discipline reprenne sa place initiale, mais avec ces subventions, on est en train plutôt de la saboter. Notre mission principale est de récupérer certains jeunes, filles et garçons, des fléaux de la société qui les guettent, mais au lieu de nous aider et de nous encourager, certaines personnes nous tabassent pour des considérations personnelles.
Vous avez sûrement un appel à lancer aux responsables du sport à Bejaia
C’est malheureux qu’il n’y ait pas de critères dans la répartition des aides et des subventions. C’est l’argent du contribuable et on n’a aucun droit de faire avec ce qu’on veut. Spécialement, je leur dirais seulement qu’il y a une justice divine. Je m’adresse à cette personne qui a pris notre club en otage, que cette même justice divine le poursuivra toute sa vie. Je m’adresse au wali de Béjaïa afin qu’il donne un coup de pied dans cette fourmilière. Il va se rendre compte que concernant les subventions Laâb Hmida et Recham Hmida. Il vérifiera ainsi les noms gens qui sont derrière ces clubs. C’est malheureux de faire toute cette injustice avec l’argent du contribuable. En voyant l’état où se trouve la commune de Béjaïa, alors que certains élus ne se manifestent qu’au sein du comité des fêtes ou dans les subventions. Je veux ajouter quelque chose.
Allez-y…
Qu’attendent encore les élus pour honorer la promesse d’un appartement pour la famille du défunt Da Mahmoud Khouchene, ils peuvent débloquer une certaine somme d’argent pour lui acheter l’appartement promis, il a beaucoup donné à la discipline au niveau communal, national et international.
Entretien réalisé par Zahir Hamour

