La commune d’Igram dans la wilaya de Béjaïa a bénéficié d’un projet pour la réalisation d’une maison de jeunes au chef-lieu, projet retenu durant l’exercice 2008 et qui accuse un retard dans sa réalisation pour absence d’un budget adéquat, souligne le président de l’APC. «La fiche technique fait ressortir un besoin de financement global de l’ordre de 35 millions de dinars. On a dégagé la première fois 10 millions de dinars du plan de développement communal de l’exercice 2008. Un montant qui a servi uniquement pour la réalisation de la plateforme et des poteaux. Il reste donc 25 millions de dinars pour achever les travaux restant à réaliser. Somme impossible de dégager encore une fois de plus des PCD à venir en raison des montants dérisoires alloués annuellement par la wilaya à notre commune. Des enveloppes qui ne pourraient même pas répondre aux besoins exprimés par les populations», a-t-il expliqué. Et il ajoute : «Profitant de sa dernière visite à notre commune, nous avons fait visiter le projet resté en jachère au wali de Béjaïa tout en lui expliquant que l’APC serait dans l’impossibilité de financer le reste des travaux avec les fonds des PCD. Donc, pour nous il est bien clair que la continuité des travaux restant à réaliser est subordonnée à l’allocation d’une enveloppe budgétaire conséquente rentrant dans le cadre des PSD (budget de wilaya)». «Cet ambitieux projet une fois réalisé sera attractif et drainera jour après jour de nombreux jeunes et moins jeunes, en quête d’épanouissement et de savoir. En attendant et pendant que les travaux de ce projet sont à l’arrêt, on ne doit pas oublier que les jeunes de notre commune souffrent de l’oisiveté de farniente et de la monotonie et sont à la merci des maux sociaux qui les guettent à tout bout de champ. Voilà pourquoi nous disions que la continuité des travaux est impérative», conclut-il.
L. B.

