Les citoyens réclament un piquage à partir du réservoir d’Ibachiren

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Le raccordement de la commune d’Oued Ghir au réseau d’eau de Tichi Haf, à partir du mois de mai dernier,n’a finalement

pas réglé définitivement le problème de la pénurie d’eau au niveau de la majorité des localités relevant de cette municipalité

distante de 10 Km du chef-lieu de wilaya.

Aux villages Mellala, Ireza et Ibachiren, les citoyens continuent de vivre le calvaire de la pénurie d’eau en cette période de grandes chaleurs, alors que dans d’autres localités de la commune, l’eau coule h 24 et à flot. Selon les responsables de l’ADE, cette pénurie est due à l’état de vétusté du réseau de distribution qui alimente ces localités. Ce réseau, en majorité en galvanisé est dégradé et souffre de sous-dimensionnement et de colmatage chronique. La distribution quotidienne vers ces villages est subordonnée, affirme-t-on, à la rénovation de la conduite d’eau allant d’Oued Ghir à Mellala sur 5 000 ml. Un projet qui tarde à se concrétiser devant la souffrance des citoyens qui prennent leur mal en patience. La solution suggérée par le mouvement associatif activant dans cette région pour en finir avec ce problème de la pénurie de l’eau est l’alimentation du réservoir d’Ireza à partir de celui de 10 000 m3 situé à proximité au village Ibachirene. Selon des représentants de ce mouvement associatif, qui ont déjà saisi la direction de l’hydraulique sur ce point, «Cette solution pragmatique et vérifiable permet de desservir trois villages avec un avantage de taille, voire, les niveaux altimétriques aidant, l’amenée d’eau se fera par gravité et aucun facteur négatif ne peut entrer dans l’engineering du projet vu que le tracé proposé et visité par les techniciens de l’hydraulique est avenant». D’autre part, ce projet, une fois réalisé «Permet aisément de soulager les stations de pompage et offre des opportunités de gains conséquents en matière énergétique, humaine et volumétrique (le volume destiné au réservoir du village Ireza sera utilisé à bon escient vers d’autres localités)», argumentent ces citoyens.

Boualem Slimani

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