La flambée des prix des fruits et légumes persiste

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Ce mois sacré de ramadhan est bien différent des précédents. Les consommateurs ont fini par adopter des démarches pour contourner la hausse des prix qui caractérise le marché notamment à chaque début du mois de jeûne.

Car par le passé le marché s’enflamme pendant au plus la première semaine de ramadhan, mais cette année, les consommateurs sont pris de court. Les prix sont toujours maintenus à la hausse après deux semaines du mois sacré. Tous les produits sont hors de portée des petites et moyennes bourses. Une donne que les citoyens n’arrivent pas à comprendre. Dda El Mouloud, un quinquagénaire rencontré au marché de Souk El Tenine fulminera : «Ce n’est pas normal, les fruits et les légumes sont toujours inaccessibles. Les prix ne veulent pas amorcer leur chute. Les prix sont pareils chez tous les marchands et dans tous les marchés. Leur entente est parfaite. Vider les bourses des ménages est leur objectif. Même les produits de large consommation sont exorbitants». En effet, à travers notre virée dans les différents rayons du marché de Souk El Tenine, Nous avons eu la confirmation des propos de notre interlocuteur : La cherté est bien la tendance. Les prix des légumes frais défient toute concurrence. La tomate est toujours aussi chère qu’au début du mois, elle se vend encore à 60 DA le kilo. Les piments et les poivrons ne veulent pas descendre de la barre des 60 DA. La salade est proposée à 50 DA. La carotte, la courgette et les haricots verts se vendent respectivement à 50, 35 et 90 DA. La pomme de terre, ce tubercule des pauvres, est maintenue à 40 DA le kilogramme. L’oignon est, quant à lui, fixé à 30 Da, alors qu’en pareille période il se vend à 10 DA ! Concernant les fruits, c’est encore pire. Le raisin est toujours coté à 120 DA, La pastèque et le melon sont cédés respectivement à 40 et 80 DA. La banane est à120 DA, les dattes de premier choix sont proposées à 400 DA. Quant aux viandes, leurs prix sont astronomiques. Ajouter à cela l’Aïd qui pointe à l’horizon et la rentrée scolaire qui interviendra juste après, les citoyens ne sauront plus où donner de la tête.

Hocine Taib

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