La formule location vente de l’AADL, est suspendue à cause d’un problème de financement du programme qui est passé du trésor public à l’épargne publique, a indiqué Nouredine Moussa, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, lors d’une émission de la télévision nationale, diffusée le lendemain de son audition avec le président de la République
« Lancé en 2001, le programme AADL avait connu des problèmes et accusé beaucoup de retards dés le début. Après le séisme de 2003, il a fallu revoir toutes les techniques de construction de logements et introduire la parasismique ce qui avait entravé la mise en œuvre du programme », a-t-il expliqué.
Ajoutant que tous les postulants ayant eu l’accord de l’AADL et payé les droits de la souscription, ont eu ou auront leur logement, ajoutant que « la demande est tellement forte que physiquement elle équivaut à la construction d’une ville comme Constantine, à titre d’exemple ».
Concernant la prise en charge de la « classe moyenne » en matière de logement,M. Moussa a indiqué qu’une stratégie était mise en œuvre pour prendre en charge l’ensemble des franges de la société et satisfaire ainsi la demande nationale.
Le ministre a affirmé que, les jeunes ont également des quotas déterminés par la réglementation en vigueur, relevant que 61% des programmes LSP et 31% des logements ruraux sont destinés à cette couche de la société.
S’agissant de la contestation de certains citoyens relogés dans des appartements exigus, il a indiqué que dans le but d’offrir le meilleur aux familles algériennes, il a été décidé en 2006 de renoncer à la construction des logements d’un et de deux pièces (F1 et F2)
Dans le même sillage, le même responsable a estimé que, la crise de logement a été considérablement réduite dans de nombreuses wilayas du pays, à l’exception les grandes villes où la demande reste très forte.
Selon lui, la « forte » volonté politique et l’expérience acquise par les entreprises algériennes ont permis de réduire les délais de réalisation des logements qui sont passés de 10 ans à 2 ans seulement.
Samira Saïdj

