De nouvelles brigades pour la protection des mineurs

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Afin de lutter contre la délinquance juvénile, la Gendarmerie nationale a décidé de mettre l’accent sur l’action préventive par la prise en charge des jeunes exposés aux dangers générant la déviance.

Il y lieu de souligner que cette initiative est une première en Algérie puisqu’à ce jour, une seule cellule chargée de cette tâche, existe à travers l’ensemble du territoire national.

L’action des cellules de la gendarmerie sera conjuguée aux efforts de la famille, de l’école et bien sûr de la société civile. Ainsi les éléments de ces brigades auront pour principale mission la lutte contre la délinquance juvénile et la prise en charge des aspirations de la jeunesse afin de prévenir la délinquance. « Les éléments de ces 3 brigades sont actuellement en formation. Outre la formation de base qui est relative aux missions de la police judiciaires, ils suivent également une formation psychologique », explique le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, chef de la cellule de communication à la Gendarmerie nationale.

La même source a ajouté également que ces brigades spécialisées sont composées d’éléments formés pour s’occuper des jeunes délinquants lors des investigations en tenant compte des spécificités de la personnalité des mineurs qui exige un traitement différent de celui réservé aux adultes. S’agissant des missions assignées à ces brigades, notre source indique qu’elles sont d’abord, à caractère préventif et, ensuite, à caractère répressif.

Pour ce qui est des missions à caractère répressif, notons qu’elles seront concrétisées lors des enquêtes dans lesquelles une personne est impliquée, soit en qualité d’auteur ou de victime, en prêtant assistance aux autres enquêteurs, et ce, « afin de les orienter et recourir aux méthodes scientifiques et éducatives consacrées dans la psychologie de l’enfant » ainsi que les dispositifs législatifs et réglementaires régissant le domaine de le délinquance juvénile.

En termes de prévention, il s’agit principalement de sensibiliser les jeunes en coordination avec les établissements spécialisés, à l’image des associations et autres. « Les activités de cette brigade en tant que structure de proximité devront être orientées essentiellement sur les quartiers populaires où le risque de déviance juvénile est plus important », indique-t-on.

Samira Saïdj

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