Les chiens errants élisent domicile au centre-ville

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Les chiens errants, de plus en plus nombreux dans la ville de Tigzirt, sèment la peur au sein des citoyens de cette station

balnéaire, distante d’une quarantaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou.

En effet, ces derniers temps, les citoyens de Tigzirt sont préoccupés par ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ces animaux représentent un véritable danger public, notamment pour les écoliers qui se déplacent à pied pour rejoindre leurs établissements, redoutant à tout moment les morsures de ces bêtes, qui peuvent transmettre le virus de la rage. Pourtant, il n’y a pas longtemps, les autorités locales ont organisé plusieurs campagnes d’abattage des chiens errants pour protéger les citoyens de cette localité mais en vain. Elles se sont avérées inefficaces. Il y a lieu de rappeler également qu’une meute de cinq à six chiens élit domicile et s’installe en plein centre-ville de cette station balnéaire réputée pour sa vocation touristique, et ce, au su et au vu de tout le monde sans que cela ne suscite l’attention des responsables locaux qui sont pourtant appelés à trouver une autre stratégie et appliquer des mesures plus efficaces pour en finir avec ce problème. Les services de l’APC «doivent absolument faire quelque chose pour éradiquer ce phénomène, car nos enfants sont en danger», dira un citoyen accosté à la poste. Des mesures d’hygiène strictes, comme le ramassage des ordures, éviteront dans les lieux habités l’affluence de ces animaux. Chaque année, la rage tue de nombreux citoyens en Algérie. Pourtant, les mesures de prévention peuvent, comme cela s’est vu dans certains pays, en venir à bout ! Les vastes campagnes d’élimination des chiens errants, organisées il y a quelques années, s’avèrent insuffisantes devant la prolifération de ces animaux. L’objectif de ces campagnes organisées à Tigzirt est avant tout sanitaire et sécuritaire, la plupart des animaux pouvant être porteurs de la rage et étant généralement agressifs à l’égard des passants.

Mohammed Amrous

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