“La langue amazighe sera ensengnée dès la troisième année primaire d’ici deux ans.», C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid à partir de Tizi-Ouzou où il effectuait hier, une visite d’inspection et de travail.
En plus du « souci de procéder à sa généralisation au niveau national et de réaliser un plus grand élargissement de son enseignement, les cours de langue amazighe débuteront, d’ici deux ans dès la troisième année scolaire », déclarera le ministre de l’Eduction nationale.
Ce dernier profitera de l’occasion de son passage dans la région de la Kabylie afin de rappeler que son département « déploie tous les moyens nécessaires dans le but de généraliser l’enseignement de la langue amazigh au niveau de la toutes les régions du pays », ceci étant donné que « la langue amazigh est une langue nationale, et c’est dans ce sens que des instructions ont été données afin de généraliser son enseignement au niveau national, où des moyens ont été réunis afin de concrétiser à terme cette mission ». Ceci tout en rappelant que c’est une mission qui touche actuellement treize wilayas au niveau national.
Le directeur de l’éducation local, après s’être étalé sur la situation du secteur de l’éducation au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, mais aussi des progrès en moyens humains et matériels déployés au niveau des écoles, soumettra au ministre sa préoccupation d’équiper les établissements scolaires en laboratoires informatiques, un problème auquel la direction de l’éducation n’a pas encore pu faire face. Boubekeur Benbouzid promettra d’équiper « d’ici six mois les lycées de la wilaya de deux (2) labo de 16 postes chacun spécialement équipés pour les cours d’informatique. Nous continuerons avec les CEM, et nous terminerons, par la suite par les primaires qui vont de ce fait, être dotées d’un labo de dix postes » dira le ministre. D’autre part, l’hôte de la ville des Genêts, et à la question de savoir comment son département gérait le problème des syndicats et leurs revendications, il répondra que « nous travaillons ensemble pour trouver des solutions aux problèmes posés ». Le ministre qui s’est par la suite prononcé au cours d’un petit entretien avec les journalistes, sur le problème du manque d’effectif dans les wilayas du sud du pays, avouera” qu’il y a un surplus dans les régions du nord. C’est ainsi qu’il renouvellera son appel à l’égard de tous les enseignants du nord qui n’ont pas encore trouvé de postes de travail de ne pas hésiter à se déplacer dans ces régions éloignées du sud ,qui elles, souffrent d’un manque flagrant de personnel dans le secteur de l’éducation ».
“Plus de 13 milliards accumulés dans le cadre des œuvres sociales”
Il enchaînera par dire que tous les moyens vont de ce fait être mis à la disposition de ces derniers afin de leur permettre de s’intégrer fans de bonnes conditions. Ainsi, et en plus des postes budgétaires qui vont être ouverts au niveau de ces wilayas, et des logements de fonctions qui vont être attribués « nous avons décidé d’autre mesures incitatives au déplacement des enseignants vers les régions du sud du pays, à l’image des différentes primes qui leur seront attribuées, telles les primes du sud ». Pour ce qui est du problème des œuvres sociales qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, le ministre répondra qu’il n’a pas été encore réglé définitivement mais assurera que des nouvelles mesures seront prises pour que la gestion du dossier des œuvres sociales soit dévolue » aux concernés, c’est-à-dire aux enseignants » tout en ajoutant qu’il s’agit de « 7 milliards de dinars accumulés au cours de l’année dernière, alors que chiffre atteindra pour l’année en cours plus de 13 milliards ». Des moyens financiers dont la gestion reviendra désormais « aux enseignants et aux travailleurs, loin du monopole du syndicat ». A noter qu’au cours de la même visite, le ministre de l’Education nationale Boubekeur Benbouzid a procédé à l’inauguration d’un nouveau CEM base 6 au niveau de la ville de Tizi-Ouzou, et a effectué une visite au lycée Lala Fatma N’Soumer ainsi qu’à l’école primaire Takouch Ali, tous situés au niveau de la ville de Tizi-Ouzou.
T. Ch.

