Le torchon brûle entre les contractuels et le nouveau DE

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La vague de contestation qui ébranle le secteur de l’éducation au niveau de la wilaya de Bouira, ne semble pas s’estomper. Après les reçus au concours de l’éducation et les contractuels spécialisés, c’était au tour des enseignants contractuels hors spécialité de monter au créneau.

En effet, avant-hier jeudi, ils étaient une centaine à s’être donnés rendez-vous devant le parvis de l’Académie de Bouira, dans le but de réclamer leur intégration immédiate. C’est dans une cohue générale, que le délégué de ces enseignants protestataires expliquera que : « Si nous sommes ici, c’est dans un seul et unique but, de faire valoir notre droit ! A savoir, l’affectation à nos postes respectifs ».

Avant d’ajouter : « Cette situation, ne peut plus durer, on en a plus qu’assez des fausses promesses des autorités. On a la loi avec nous, et la décision du premier magistrat du pays. Ce dernier, nous a assuré en mars dernier que notre situation allait être réglée. Cependant, les autorités concernées, à leur tête le D.E, ne veulent rien savoir ! ». Pour rappel, le cas de ces enseignants contractuels a été examiné durant le mois de mars dernier, lorsqu’ils avaient campé devant le siège de la Présidence à El Mouradia. Néanmoins, selon les propos d’un des manifestants, le nouveau DE de Bouira, qui pour rappel, vient tout juste d’être installé dans ses fonctions, aurait tout simplement émis une fin de non-recevoir aux doléances de ces enseignants sans spécialité. Toujours, d’après les déclarations de cet interlocuteur, la D.E leur aurait fait savoir par le billet de son S.G, que pour le moment, aucun poste pédagogique n’est disponible, et qu’ils devaient patienter. Cette réponse, qualifiée de “méprisante’’ par ce délégué était : « La goutte d’eau qui a fait déborder le vase ! », S’exclamera-t-il. Devant un dispositif sécuritaire assez conséquent, une jeune enseignante en pleurs, signifiera au policier qui tentait de la contenir : « Laissez-moi passer ! Je ne suis pas ici, parce que je n’ai pas de quoi me nourrir, ou bien me vêtir, Dieu merci. Je suis là dans l’objectif d’obtenir mon droit ! Un droit, qui m’a été confisqué et je me battrai jusqu’au bout pour l’obtenir ! ».

Par la suite, c’est le directeur de l’éducation en personne, qui viendra à la rencontre de ces contestataires, et leur dira : « Revenez mardi prochain, on essayera de trouver une solution. En attendant, rentrez chez vous ! ». Cette déclaration du DE a été diversement apprécié dans les rangs des manifestants, les uns, étaient plutôt satisfaits, quant aux autres, ils l’ont considéré comme une “fuite en avant’’, selon leurs propres termes. Toutefois, suite à de longues concertations, les enseignants contractuels décideront enfin de disperser dans le calme, tout en promettant d’autres actions d’envergures, si leurs exigences ne seraient pas satisfaites. Pour rappel, lundi dernier une régularisation massive a été opérée en faveur des admis au concours de l’éducation et ceux des contractuels spécialisés.

Ramdane B.

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