Des parents ferment une école primaire

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Dans la commune de Tala Hamza, la vétusté de cinq salles de classe de l’école primaire Frères Abdoudou inquiète les parents.

Dans la matinée d’hier, ces derniers ont tout bonnement fermé ladite école «pour manifester notre colère et surtout notre crainte», expliquent-ils. Une crainte «justifiée par un rapport établi en 2000 par les services du CTC», recommandant, noir sur blanc, «la démolition de ces cinq salles de classe». Des salles, selon les termes du CTC, qui «menacent ruine».

Dix-huit ans après l’établissement dudit rapport, les choses n’ont pas évolué d’un iota. «La sécurité de nos enfants avant tout», «École réformée depuis l’an 2000», «20 ans Barakat !», «École avant cantine», sont, entre autres, les slogans portés sur des pancartes accrochées, hier matin, sur le portail dudit établissement, cadenassé par les parents des élèves.

«L’école primaire Frères Abdoudou, malgré son importance, n’a bénéficié d’aucune réhabilitation, notamment les 5 salles de classe vétustes et délabrées réformées par le CTC depuis presque 20 ans», explique un membre de l’association des parents d’élèves.

Outre la démolition et la reconstruction de ces cinq salles de classe, l’association réclame aussi l’amélioration des conditions de scolarité des élèves, issus d’au moins neuf villages de la commune, et de travail des enseignants et OP.

«Nous réclamons la dotation de l’école en moyens pédagogiques adéquats, le renouvellement du mobiliser scolaire, une loge pour les gardiens, une cantine, la réhabilitation des sanitaires, qui sont dans un état lamentable, en les raccordant au réseau de l’AEP, avec la pose d’une tuyauterie adaptée, la remise à niveau de la cour, etc.», réclame-t-on. Les membres de l’association des parents d’élèves n’ont pas omis d’afficher leur «disponibilité» à accompagner les autorités locales dans leurs démarches pour remédier à cet état de fait.

F. A. B.

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