ÉDUCATION – Examens de fin d’année : Les assurances de la tutelle

Partager

«Les sujets des examens nationaux (session 2019) seront puisés du programme scolaire. L’élève ne sera pas examiné sur un cours qui ne lui a pas été dispensé en classe».

C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, dans une déclaration à la presse en marge de la rencontre nationale des présidents des commissions de wilayas des observateurs pour les épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat, qui a eu lieu avant-hier.

S’agissant de l’état d’avancement de la mise en œuvre du programme scolaire, le ministre a indiqué qu’il «est très appréciable».

Dans ce sillage, M. Belabed a tenu à préciser que le retard accusé dans deux ou trois wilayas et dans quelques établissements «a été rattrapé à travers l’élaboration d’un programme spécial au profit de ces établissements».

En effet, il a rassuré les parents d’élèves qu’à la lumière de la situation que traverse le pays, «les examens se dérouleront dans le calme et la sérénité», ajoutant que toutes les procédures relatives aux examens «sont en cours de finalisation».

Du rôle des observateurs dans ces examens, le même responsable a affirmé qu’ils «travailleront au niveau de tous les centres d’examen pour BAC et du BEM à raison d’un observateur pour chaque centre et leur rôle consiste en la surveillance et le suivi du déroulement des épreuves dans de bonnes conditions».

De son côté, le directeur de l’Office national des examens et concours (ONEC), Mustapha Benzamrane, a fait savoir que l’opération d’impression des sujets des épreuves scolaires débutera le 16 du mois en cours.

Elle sera encadrée, a-t-il ajouté, par 160 inspecteurs, enseignants, fonctionnaires et employés qui seront mis en quarantaine pour une durée de 35 jours jusqu’au 20 juin.

Par ailleurs, compte tenu de la conjoncture politique que connait le pays actuellement, l’association nationale des parents d’élèves appelle le ministère de l’Éducation «à réfléchir à l’organisation d’une deuxième session du baccalauréat».

Les parents d’élèves ont estimé que dans le cas où le ministère de la tutelle valide cette suggestion, cela devra «rassurer les parents d’élèves, étant un facteur essentiel qui contribue à l’édification du maillon de coordination entre les partenaires de la communauté éducative et les parents d’élèves qui aspirent à réaliser l’intérêt de l’élève».

Samira Saïdj

Partager