«On ne doit pas gâcher ce qu’on a réalisé»

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Intervenant sur le site officiel de la JSK, le coach Franck Dumas et revenu sur le séjour de son équipe en France et le match amical disputé face au Red Star samedi passé. L’entraîneur kabyle est aussi revenu sur le parcours de l’équipe et les objectifs de la JSK pour la suite du parcours. D’emblée, Dumas est revenu sur l’accueil chaleureux des supporters à Paris.

«L’accueil des supporters fut des plus chaleureux. Ils étaient si nombreux, c’étai vraiment génial», a-t-il déclaré. Il ajoutera : «La seule chose que je craignais, ce sont d’éventuelles blessures. C’est pour ça j’ai fait tourner l’effectif lors de la rencontre. On a affronté une équipe qui possède des joueurs très bons physiquement. On a joué le jeu au premier half et j’étais content qu’il n’y ait pas eu de blessés. Ce genre de match offre aux joueurs une marge de progression.

C’était une belle fête». Le coach de la JSK confiera : «Il est dommage que l’on s’entraîne sur du synthétique. Le football, ça se fait sur du gazon naturel car ce ne sont pas les mêmes sensations. Sur du gazon, on peut changer les appuis et freiner le cuir. Les joueurs ont découvert un autre football en jouant ce match amical», a ajouté le conférencier. Questionné sur le reste du parcours, le coach de la JSK avouera : «Depuis le début de la phase retour, tous les maths sont devenus très difficiles.

Il faut respecter les équipes qui jouent leur survie en ligue 1 et celles qui jouent les premiers rôles également. Le football, c’est d’abord courir et affronter les duels, après on joue tout ce qui est technique et stratégie, mais nous, nous ne courons pas et nous ne gagnons pas de duels et ça devient compliqué».

«Les joueurs n’ont pas été préparés pour jouer le titre»

Le coach kabyle a parlé de la situation de la JSK à cinq journées de la fin de la saison. L’intervenant a affirmé que ses joueurs n’étaient pas préparé pour jouer le titre ni pour une place qualificative à une compétition africaine : «La situation a changé actuellement, à l’extérieur du club mais pas à l’intérieur. Les joueurs n’ont pas été préparés pour jouer le titre ou même une place qualificative. Cependant ils étaient préparés pour se battre et ils ont pas mal réussi, ce qui a permis aux gens de rêver.

Cependant, on peut encore faire rêver les gens malgré la difficulté. Il y a une différence entre l’ambition et les aptitudes de se battre en bas. Pour cela, les joueurs doivent réagir. On ne doit pas gâcher ce qu’on a réalisé. On a rendu possible ce qui était impossible. On doit s’arracher», a déclaré Dumas. Pour clore son intervention, il est revenu sur les supporters du club : «Ce n’est pas la présence en masse des supporters à Paris qui m’a impressionné, mais c’est de prendre conscience que la JSK est un porte-drapeau.

J’ai discuté avec des gens qui suivent le club depuis les années 60 et c’est du respect. Ça fait 10 mois que je suis arrivé et c’est vrai que la JSK est plus qu’un club, c’’st une identité, une façon de vivre et de penser. Le club a des milliers de fans partout et c’est fantastique», conclura Dumas.

M. L.

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