Favorisé par des températures basses et frisant parfois le 0° en zones montagneuses, le verglas se forme sur la chaussée, rendant la circulation dangereuse sur les routes de la commune d’Aïn El-Hammam jusqu’à Iferhounène, aux premières heures de la matinée. Ce n’est qu’après l’apparition du soleil que le gel fond. C’est vrai que ce n’est pas encore les grandes gelées qui se forment suite aux chutes de neige, mais le risque est omniprésent, et la prudence est, par conséquent, de mise.
Malgré ce froid hivernal, la neige tant attendue par les paysans tarde à faire son apparition. Même celle qui a blanchi les cimes du Djurdjura, le mois dernier, a presque fondu, au grand bonheur des randonneurs de Tigjda, Azrou N’Thour et d’autres sites touristiques. Chaque année, le verglas est à l’origine de nombreux accidents, parfois mortels, notamment dans les régions montagneuses.
Des véhicules, dont les conducteurs perdent le contrôle suite à de mauvaises manœuvres, chutent dans des ravins. C’est dire que les citoyens qui prennent la route de bonne heure doivent redoubler de précautions. Il faut noter qu’après un automne particulièrement arrosé cette année, les pluies se font timides en ce début d’hiver, au grand dam des agriculteurs. «Nous ne sommes qu’au début de l’hiver et tant que le mois de février avec ses neiges et avril avec ses pluies ne sont pas passés, on ne devrait pas encore s’inquiéter», indique Mohand Saïd, un éleveur de moutons. Pour les fellahs qui ont planté des arbres, ils n’attendent patiemment que l’ondée les arrose et imbibe, en parallèle, le sol afin de creuser facilement des potées pour enfouir les plants.
A. O. T.

