C’est bon pour Naïma Salhi…

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Par Ali BOUDJELIL

Sous ses lunettes de soleil qu’elle met très souvent, Naïma Salhi s’en prend, pour jouir de son statut de députée et faire plaisir à une caste qui évolue dans les ténèbres de l’obscurantisme, non seulement à une région mais à l’identité algérienne. Ses incitations à la haine raciale et son appel au meurtre n’ont heureusement pas laissé impassibles les vrais défenseurs de l’Algérie. Une plainte dirigée à son encontre vient d’aboutir à une procédure d’instruction activée par les autorités judiciaires. Me Houali et Me Chait, tous deux avocats en fonction, se sont rendus avant-hier jeudi 5 mars, à la brigade de recherche du groupement de gendarmerie de Cheraga, où il leur a été expliqué que la plainte émise à l’encontre de Naima Salhi pour « incitation à la haine raciale et appel au meurtre » était désormais prise en charge par la justice.

Il y a lieu de s’en réjouir que la loi criminalisant les discours de haine s’applique vite et bien. C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a instruit le gouvernement et ordonné son exécutif à mettre en place cette loi, et c’est un grand acquis. Cette femme, qui s’est acharnée contre la langue amazighe en la traitant de «dialecte dépassé visant à semer la fitna dans le rang des Algériens, s’est permise de dire sur des plateaux Tv qu’elle irait même jusqu’à tuer sa fille si elle suivait des cours de tamazight.

Elle qui se désigne comme présidente d’un parti pour l’équité et la proclamation, elle a si bien proclamé son sens de l’équité. Laissons-là à ses envies et laissons parler les hommes et les femmes qui se sont démenés pour la voir serrer le barre du tribunal : «Après plus de huit mois d’attente, l’instruction est enfin engagée contre cette délinquante politique qui ne cesse de faire parler d’elle. Nous tenons à rappeler que le racisme n’est pas une opinion, mais un délit passible de justice et nous ne ménagerons aucun effort pour en traduire les promoteurs devant les tribunaux.» Et l’Histoire retiendra votre soif de justice.

A. B.

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