Gérant de la plate-forme Irada, Youcef Boukoucha explique dans cet entretien ce que c’est la plate-forme, mais aussi son intérêt pour le monde associatif.
La Dépêche de Kabylie : L’association Agora dont vous êtes membre et formateur vient de lancer un nouveau site. De quoi s’agit-il ?
Youcef Boukoucha: Effectivement, «Agora» a lancé un nouveau site de la plate-forme associative interactive et participative «Irada», destiné aux organisations de la société civile pour la formation et l’appui, aux initiatives des jeunes. Il comprend de nombreuses nouveautés et options à découvrir sur notre site web www.irada-dz.org. Il s’agit d’un réseau social que nous avons conçu spécialement pour les organisations de la société civile, les bailleurs de fonds, les experts et citoyens, afin de leur permettre de partager, diffuser et vulgariser leurs opportunités, initiatives, projets et actions économiques, sociales, culturelles et environnementales.
Quel est la particularité de cet outil ?
Notre site est conçu de façon à faciliter l’interaction, l’accès à l’information, la recherche d’opportunités, l’exploitation de ressources, la présentation du calendrier des événements des dynamiques associatives, estudiantines et citoyennes.
Que peut apporter cette plate-forme numérique aux étudiants ?
La communauté universitaire dispose dans ce site d’un espace exclusif destiné à exploiter des outils pédagogiques, des bourses et des opportunités, qui peuvent leur permettre d’entamer de nouvelles aventures et d’avoir de nouvelles perspectives.
Comment peut-on utiliser ce support ?
Les acteurs associatifs disposent désormais d’un support unique, en Algérie. L’adhésion à la plate-forme est ouverte et gratuite, en s’inscrivant préalablement et en créant son propre compte. Les personnes inscrites peuvent ainsi faire partie d’un réseau dynamique, diversifié et mobilisé, en faveur de la jeunesse et de la société civile.
L’association Agora est très impliquée à Béjaïa. Quelles sont les initiatives qu’elle a entreprises jusqu’ici ?
C’est vrai que nous sommes fortement présents à Béjaïa. Nous y avons organisé, depuis 2016, plusieurs formations, au profit des jeunes et des associations locales de la wilaya. L’une d’elle avait porté sur les techniques de communication orale et avait profité à une vingtaine de jeunes. Cette formation a été assurée par deux spécialistes dans le domaine, en l’occurrence Boudjemaa Redouane, professeur en communication à l’université d’Alger, et Mme Nor El Houda Bouzegaou, animatrice de télévision et maître-assistante dans la même université. Les participants à cette formation ont pu améliorer leur communication associative, afin de pouvoir sensibiliser davantage les citoyens sur les actions qu’ils organisent. Nous avons aussi lancé la formation baptisée «Ambassadeurs de Béjaïa» à laquelle ont pris part vingt-cinq jeunes hommes et femmes, issus de plusieurs associations activant dans divers domaines, au niveau de notre wilaya. L’objectif principal de cette formation était d’accompagner les leaders associatifs et de les équiper des outils nécessaires qui leur permettront de concrétiser les objectifs de leurs associations. Les personnes ayant participé à cette formation ont renforcé leurs capacités techniques et de leadership, en tant qu’acteurs associatifs dans plusieurs domaines, tels que les médias, le développement économique et la citoyenneté. Nous avons également initié plusieurs autres activités dont l’objectif primordial est le renforcement de l’engagement des jeunes dans la société civile.
Propos recueillis par Boualem S.