Les villages de la commune de Timizart continuent de souffrir le martyr à cause du manque d’eau potable.
Les robinets à secs, pratiquement à longueur d’année, exaspèrent de plus en plus la population de la commune, notamment les villageois. Et c’est dans l’optique de trouver des solutions que deux réunions ont été organisées au niveau de la bibliothèque communale de Timizart, réunissant autour de la table le P/APC, le subdivisionnaire de l’hydraulique de la daïra de Ouaguenoun et les comités de villages. Et l’on indique que certaine tronçons du réseau de distribution ont été rénovés et d’autres en cours.
«La distribution d’eau est notre priorité. On a réparé la conduite de Mira à Ait Gourath qui a été refaite sur 4 km, celle d’Aït Brahem sur 4,2 km, celle de Souk El-Had sur 4 km, celle de Akacha vers Abizar a été refaite en totalité, celle d’Ahrik Outtar vers Tikentarth est en cours, même s’il y a un problème d’accès au terrain que traverse la conduite qui relie Igherbiyen à Akacha, mais on a déjà réparé 400 m», explique le P/APC de Timizart, M. Djouadi Lounes.
Les 13 châteaux d’eau que compte la commune de Timizart ne suffisent pas pour satisfaire la totalité de la demande. Le défi relevé par l’Algérienne des eaux pour cette région n’est pas facile à réaliser. Malgré la rénovation de ces conduites, le problème est loin d’être réglé puisque les conduites de refoulement n’ont pas été restaurées. «Le problème réside dans la mauvaise gestion au niveau de l’ADE, puisqu’il y a par exemple des réservoirs d’eau sans gardiens permanents», déclare le P/APC qui ajoute : «Les responsables de l’ADE doivent établir un programme pour chaque village».
Le maire plaide pour «la réfaction des conduites de refoulements afin d’alimenter le réservoir d’Igherbiyene et celui d’Ahrik Outtar, l’installation d’un troisième moteur en cas de panne et l’élaboration d’un planning pour chaque village dont l’application doit être contrôlée et suivie par des gardiens permanents». Une réunion urgente a été organisée récemment par les habitants du village d’Abizar, à travers son comité, avec les responsables de l’APC et les responsables de l’ADE, au niveau du château d’eau d’Ighil au nord du village, afin de résoudre ce problème et pouvoir alimenter la totalité du village à partir de ce château d’eau.
Mais aucune solution concrète n’a été trouvée, sinon que les villageois ont procédé à la fermeture de ce réservoir. Selon les affirmations du P/APC, trois nouveaux projets de réservoirs ont été inscrits, l’un au village Imesbahen, le deuxième au village Imaloussène, et le troisième au village Mira.
Farhat Tidjedam

