Passerelles revient dans les kiosques

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Après plusieurs mois d’absence, la revue mensuelle Passerelles revient dans les kiosques, au grand bonheur de ses lecteurs qui auront ainsi l’occasion de redécouvrir ce mensuel des arts et de la lecture qui en est à son 50e numéro, sous une nouvelle forme.

Le retour de la revue coïncide avec la célébration du cinquantenaire de l’indépendance et l’équipe rédactionnelle a fait de cet événement le thème directeur de l’édition de ce mois de juillet. A travers les sujets traités dans ce numéro du mois de juillet, l’équipe rédactionnelle de Passerelles veut donner une autre lecture de l’histoire de la guerre d’indépendance des deux côtés de la méditerrané. C’est dans cet esprit que la revue a choisi d’ouvrir les colonnes de ce numéro du mois de juillet aux témoignages et aux points de vue. «Ici, les auteurs prennent la parole indépendamment du temps et de l’espace. L’histoire de la guerre l’Algérie se décline, à la fois comme objet d’étude et comme une extension vers le réel d’œuvres, ayant pour racine l’imaginaire littéraire…Au fil des pages, des écrivains, romanciers, journalistes et universitaires, nous offrent une lecture, entre les lignes, de l’histoire officielle, lèvent bien des tabous, posent les regards décontractés, scrutent l’histoire, l’irriguent par les sources du présent et font jaillir des mémoires individuelles, le sens commun d’un passé qu’ils projettent dans une dimension émotionnelle vers l’édifice culturel d’une mémoire collective», lit-on dans l’éditorial de ce nouveau numéro. Un numéro qui consacre une interview exclusive à Claude Juin, soldat du contingent français durant la guerre d’Algérie et un entretien avec l’auteur algérien, Boualem Sansal. On y trouve également un article consacré au livre de Pierre et Claudine Chaulet : «Deux voix une mémoire», suivi d’un entretien avec Pierre Chaulet où ce dernier évoque notamment Abane Ramdane. La revue Passerelle tirée à 5000 exemplaires et dont le prix est fixé à 150 DA est désormais éditée en bimensuelle. Selon l’équipe rédactionnelle, le prochain numéro sera consacré aux maquisards de la chanson.

A. C.

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