“Timetti d wedrim”

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En dépit des difficultés de tout genre que nous ne cessons de mettre à nu, des auteurs en tamazight continuent de publier. L’exemple nous vient du jeune auteur Aoudia Sofiane qui a publié à Tizi Ouzou aux éditions El Amel son premier roman Timetti d wedrim dont la traduction donne : La Société et l’argent. La trame de l’histoire tourne autour de deux familles. Une famille citadine riche et une autre paysanne pauvre. Vues sous cet angle, elles n’ont apparemment rien à se dire l’une à l’autre, leurs statuts sociaux étant à l’opposé l’un de l’autre. La famille paysanne a un fils, Chafiq, la famille citadine Lila. La démocratisation de l’enseignement a fait que les deux jeunes étudiants se connaissent sur les bancs de l’amphi. Un jour, Chafiq sauve Lila d’un véritable traquenard tendu par des voyous. Elle découvre en Chafiq un brave garçon mais aussi intelligent. Avec le temps, elle éprouve pour lui le plus noble des sentiments l’amour…La suite de l’histoire qu’il faut lire du début à la fin, tellement elle est passionnante se termine bien puisque après moult péripéties, les deux jeunes amants se marient en dépit du refus catégorique de la famille de Lila. L’histoire se termine par une moralité à forte connotation religieuse qui dénonce l’abus de l’argent qui corrompt les sociétés. Un lexique de 120 mots tirés de l’Amawal est expliqué par l’auteur que ne s’est pas donné la peine de les classer par ordre alphabétique.Sur le plan typographique, l’histoire longue de 43 pages est écrite en italique, ce qui met mal à l’aise le lecteur.Nous avons retenu pour vous ce passage trouvé en 4e couverture du roman “Teyri d’lehna d wul azedgan ur ten-iwzin ugary yellan di tudert”. L’amour et la paix de l’âme ne peuvent s’acheter avec les plus grands trésors du monde. Le livre est en vente en librairie. Bonne lecture.

M.Ouanèche

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