Meriem Terki, une jeune poétesse venue de France

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L’association Bruit des Mots a organisé samedi dernier, une rencontre avec la jeune Algéro-Française Meriem Terki, qui est venue présenter son recueil de poésie, à la Maison de la culture de Béjaïa. L’ouvrage qui a pour titre «Paroles blessées», paru aux éditions Incipit en W, en décembre 2015, a été présenté au grand public et quelques extraits ont été lus à l’assistance. La jeune auteure, d’origine algérienne, et née à Lorient et est titulaire d’une licence en sociologie obtenue à l’université Paris Descartes. Ses poèmes abordent différentes thématiques telles la tristesse, la mélancolie et l’amour. Elle a dit s’inspirer de son quotidien, de son vécu et de son entourage. Elle y exprime notamment son attachement sincère à l’Algérie. Ecrivant depuis ses quinze ans, l’invitée qualifie son œuvre d’«accouchement sans douleur». Le recueil est pour elle «la concrétisation d’une expérience personnelle». Elle y parle de sa vie et de sa façon de vivre sa double culture algéro-française. «On m’a toujours assuré que c’était une force», dit-elle. La jeune Meriem Terki a également parlé de ses projets futurs dont la publication prochaine d’un roman. Elle parle aussi de l’adaptation de «Paroles blessées» en spectacle poétique. Il s’agirait de faire monter un couple d’acteurs sur scène et de leur faire déclamer les textes, le tout dans une mise en scène qui correspondra aux thèmes. «Le spectacle sera présenté à la rentrée prochaine», promet-elle. L’assistance a pu découvrir ainsi une artiste épanouie, consciente de sa double identité et qui revendique sa multi-culturalité. La convivialité et la douceur étaient au rendez-vous. La poésie a pris possession de la petite salle de la maison de la culture Taos Amrouche et les spectateurs en sont sortis les oreilles et le cœur pleins.

Imane Ouali

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