Agraw enflamme la scène

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Connu pour son parcours artistique jalonné de succès, sa belle musique et son engagement dans le combat identitaire, Boudjemâa Agraw a, comme à son habitude, envoûté, dans la soirée d’avant-hier, le nombreux public massé dans la Maison de la culture.

Après sa prestation la veille à Azazga dans un concert riche, dont une partie fut assurée par le populaire Rachid Ferhani et par une voix d’or en l’occurrence le chanteur Tarik Ayad, Boudjemâa Agraw a gratifié son public de ses plus belles chansons. Il interpréta également certains titres de Matoub Lounès et Slimane Azem, deux chanteurs qui ont marqué leur époque et auxquels il tient à rendre hommage à chacun de ses galas. Le public nombreux composé de familles et de ses fans a, dès la montée de Boudjemaâ Agraw sur scène, commencé à vibrer avec son chanteur fétiche, car tout le monde attendait de le voir entonner les meilleurs chansons de son riche répertoire.

Il commença par «Ayafroukh ifereless» de Slimane Azem, en communion avec le public en parfaite symbiose avec lui. Puis, il leur fera entendre «A y aqvayli» avant de revenir encore aux chansons de Lounès Matoub. Il enchaînera avec la chanson la plus en vue «JSK», puis «Ali Baba». Les jeunes lui réclamèrent une chanson rythmée afin de leur donner l’occasion de se défouler. Alors, il électrisera la scène avec «Uliw yeduqus» avant d’enchaîner avec d’autres titres qui enflammèrent la salle. «C’est toujours un réel plaisir de retrouver mon public. Ce fut une belle soirée ?

L’ONCI (Office national de la culture et de l’information) est aussi à remercier pour l’organisation de ces soirées», dira au terme de son spectacle Boudjemâa Agraw. Durant cette soirée artistique, Rachid Ferhani, en compagnie du public, a repris les chansons de son long répertoire, notamment sa fameuse chanson «Assa thamaghra» ainsi que d’autres titres de ses belles chansons aux textes. Pour sa part, Tarik Ayad, le jeune issu du «Guerouabi school» a sublimement interprété des chansons chaâbie en kabyle. Cela dit, cette soirée du jeudi dernier à la Maison de la culture de Béjaïa, fut une réussite totale.

Achour Hammouche

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