Fadhma N’Soumeur décroche le premier prix

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La pièce théâtrale Fadhma N’Soumeur, de l’association culturelle Ibturen, a décroché, avant-hier, le premier prix du concours de la meilleure pièce théâtrale 2018, instauré par le théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou.

Six pièces ont concouru à cette première édition, instaurée dans le cadre des festivités du nouvel an berbère, Yennayer. Lors de son allocution, Farid Mahiout, directeur du théâtre régional Kateb Yacine, dira : «Nous voulons motiver les troupes théâtrales locales à produire davantage et insuffler ainsi une nouvelle dynamique au 4e art».

Il soulignera la brillante participation de la pièce «Célibattante» qui a décroché deux prix : la meilleure scénographie a été attribuée à Habbel Boukhari et la meilleure interprétation féminine à Zoulikha Talbi, à la 10e édition du Festival national du théâtre amazigh de Batna, et de la pièce «Juba II» au Festival national du théâtre professionnel au TNA avec deux autres prix : le prix du meilleur texte a été attribué à Lyes Mokrab et celui de la meilleure musique à Djamel Kaloun. La coopérative théâtrale Macahu a décroché aussi le prix de la meilleure mise en scène avec Tounès Aït Ali.

Les six pièces en compétition sont «Lurs» de l’association culturelle Ameyzab Lehna, «Aferkus» de l’association culturelle Irathen, «Antigone» de l’association culturelle Tagherma de Béjaïa, «Muh iruh» de l’association culturelle El Anis et «Le fleuve détourné» de Rachid Mimouni produit par l’association culturelle Igawawen.

M. A. Tadjer

AMAR SELMANI, président du jury

«Il y a de jeunes artistes pleins de talent»

«Ce concours nous a permis de découvrir plu3sieurs jeunes artistes et comédiens pleins de talent, de volonté et d’amour pour le théâtre. Mais nous regrettons un manque de formation, notamment pour les metteurs en scène et les scénographes. C’est un problème flagrant que les responsables doivent voir de près. Le niveau est différent d’une pièce à l’autre. Nous avons arrêté six critères pour ce concours : l’originalité du thème, le texte, le guide (metteur en scène), l’interprétation (des comédiens sur scène), la scénographie et enfin la musique. La meilleure pièce est Fadhma N’Soumeur de Hadbi Massinissa, un metteur en scène académique de l’école des beaux arts».

NOURREDINE AÏT SLIMANE, membre du jury

«La diversité des thèmes est à relever»

«La diversité des thèmes et la qualité des spectacles est à relever. Le problème réside au niveau de l’adaptation. Selon Mohia, l’adaptation doit se faire selon l’actualité. Ainsi, il faut actualiser son travail par rapport à la société et son évolution, tout en respectant le texte original»

Propos recueillis par M. A. T.

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