Découvrir Agouni Gueghrane…

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La commune d’Agouni Gueghrane, relevant de la daïra des Ouadhias et sise à plus de 40 kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou, est issue du découpage administratif de 1984. Aujourd’hui, elle abrite une population de 10 000 habitants, répartis sur quatre versants principaux lesquels comptent une vingtaine de villages et hameaux. Au registre développement, l’unique satisfaction c’est le taux très appréciable de raccordement au réseau du gaz naturel, puisque tous les bourgs et bourgades disposent de cette commodité.

Certes, il reste encore quelques foyers omis ou nouvellement construits, mais les démarches sont en cours pour effectuer des extensions. En dehors du gaz de ville, Agouni Gueghrane, région qui a donné naissance à l’un des monuments de la chanson kabyle, à savoir Slimane Azem, est en butte à de nombreux manques. A commencer par les structures de base, notamment de santé publique, en l’occurrence une polyclinique, mais aussi de loisirs, comme un stade communal, une salle omnisports ou encore une maison de jeunes. Des équipements publics qui n’ont, semble-t-il, pas droit de cité dans cette commune.

Une commune qui s’étend sur une superficie de 41 km2 et qui dispose pourtant de bien des atouts, principalement naturels, pouvant faire d’elle un pôle d’attraction touristique. Elle renferme, pour rappel, le village historique Aït El Kaïd, la rivière Tamda Oussarghi et le village Aït Ergane, situé entre deux flancs de la montagne du Djurdjura, à une altitude de 1 200 mètres. C’est dire que la localité peut être développée aisément au vu de son fort potentiel économique.

D’aucuns sont convaincus qu’il suffit d’une volonté pour la faire sortir de son sous-développement et sa léthargie qui ont duré de nombreuses années et tiré la municipalité vers le bas. La politique politicienne et les luttes intestines et fratricides ont été à l’origine de son blocage des années durant.

Hocine T.

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