Des centaines de fonctionnaires dans la rue

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Plusieurs centaines de Béjaouis, dont des fonctionnaires des secteurs de l’éducation et de l’administration publique, des leaders associatifs et politiques ainsi que des citoyens lambda ont battu le pavé, hier, à Béjaïa-ville, en réponse à l’appel de la Confédération des syndicats algériens (CSA). Ils ont affiché, encore une fois, leur attachement aux revendications du mouvement populaire.

«Pour la libération immédiate des détenus d’opinion et politiques», «Pour le respect des libertés démocratiques», «Pour la cessation de la répression et des arrestations des militants et manifestants du mouvement populaire», «Pour l’annulation de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain», «Pour une transition démocratique à travers un processus constituant», «Contre tout bradage des richesses nationales» sont, entre autres, les mots d’ordre de cette journée de protestation. Une journée également appuyée par une grève dans des établissements scolaires et des administrations publiques.

Rappelant ses positions qui demeurent «inchangées depuis le début du mouvement», le Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) de Béjaïa souligne dans une déclaration rendue publique, avant-hier, que ses «démarches s’inscrivent dans le combat du peuple algérien pour un changement radical du système politique», en soutenant que «l’action d’aujourd’hui (hier, ndlr) entre dans le cadre du prolongement des résolutions des Forces de l’alternative démocratique de Béjaïa, contenues dans le «Manifeste» adopté le 24 août 2019.

F. A. B.

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