Des chômeurs protestent !

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Hier dimanche, une dizaine de jeunes chômeurs de la daïra de Bordj Okhriss, située à une cinquantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont tenu un rassemblement de protestation devant le siège de l’agence locale de l’emploi (ALEM). Ces jeunes protestataires, en majorité des diplômés toujours à la recherche d’emplois, ont mis en avant une plate-forme de revendications, composée de six points. Ces protestataires réclamaient en premier lieu «l’ouverture d’une enquête», afin de faire la lumière, diront-ils, sur la gestion des rares offres d’emplois reçues par cette même agence, en plus de l’activation du rôle des conseillers à l’emploi de cette agence.

D’après les protestataires, ces conseillers censés fournir des efforts pour créer des postes dans cette région et encadrer et accompagner les demandeurs d’emplois, «ne font rien» pour répondre favorablement aux attentes des jeunes chômeurs : «L’agence locale de l’ANEM de notre daïra est une structure sans âme qui n’est d’aucune utilité pour les citoyens, notamment les jeunes chômeurs. Les postes d’emplois proposés sont extrêmement rares et leur attribution est douteuse et incompréhensible.

C’est pour cela que nous réclamons une commission d’enquête ministérielle afin faire la lumière sur le mode de gestion de cette agence, ainsi qu’une activation du rôle des conseillers à l’emploi. Ces derniers sont censés travailler pour procurer des postes d’emplois pour les jeunes, et non pas pour occuper des bureaux sans grande utilité !», dira l’un des protestataires, visiblement en colère. En plus de cette revendications, les protestataires ont insisté pour le déblocage des postes budgétaire «gelés» par cette agence, ainsi que la relance du mode recrutement par des contrats DAIP et CTA.

Ces jeunes chômeurs ont aussi réclamé «une meilleure gestion des offres de recrutement» reçues par cette agence et plus de «transparence» dans l’attribution des bulletins d’embauche. Il est à préciser enfin que ces jeunes protestataires ont aussi réclamé «le départ du directeur de cette agence», qu’ils accusent d’être «le premier responsable de la situation de stagnation dans ce secteur important».

Oussama K.

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