Des potentialités inexploitées

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La commune de Tamokra recèle d’indéniables potentialités qui peuvent jouer un rôle moteur dans le renforcement de l’attractivité de la région et contribuer grandement à son développement. Région agropastorale par excellence, Tamokra a vécu, au cours de ces dernières décennies, au rythme d’un déclin continu de cette activité, considérée comme le talon d’Achille de l’économie rurale.

Aussi, la métamorphose du mode de vie induite par les mutations socioéconomiques s’est traduite par un abandon progressif du travail de la terre et de l’élevage. D’autre part, les mouvements successifs d’exode vers les cités urbaines, en quête de carrières professionnelles plus gratifiantes, a achevé cette activité ancestrale. Quant au tourisme de montagne, un autre créneau porteur, il demeure vierge de tout investissement.

A noter que l’essor de ce secteur, dont on a eu de cesse de dire qu’il représente une promesse de richesse, sera très bénéfique, car il est pratiquement inépuisable. La construction de la retenue d’eau qu’est le barrage Tichi Haf est aussi une opportunité inouïe de second souffle et un atout de taille à même de briser la frilosité des investisseurs privés potentiels et d’encourager les pouvoirs publics à engager un plan de valorisation du site.

Une démarche qui peut être entreprise en synergie avec l’exploitation de la station thermale de Sidi Yahia, dont la valeur ajoutée peut générer de substantiels dividendes pour les caisses de la collectivité locale. A ce propos, signale-t-on, un investissement a eu l’avis favorable du Comité d’assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier (CALPIREF) mais il demeure toujours au point mort. L’essoufflement de l’industrie pétrolière rappelant la fin inéluctable de cette manne sonne l’urgence de changer de paradigme pour construire une économie de substitution.

Nacer M.

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