Des projets à la traîne

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Quatre importants projets, certains lancés depuis six ans, ne sont toujours pas livrés. Il s’agit, entre autres, de l’évitement qui devrait relier l’hôpital Krim Belkacem à la RN30 vers Boghni afin d’éviter le transit des véhicules de gros tonnage par le centre-ville, le nouveau centre de formation professionnelle, la salle omnisports et la piscine semi-olympique.

Aucun de ces projets n’est mis en service, auxquels on peut ajouter le marché de proximité sis au lotissement Mohamed Belaouche. Pour ce dernier, pourtant de loin, on dirait qu’il est prêt à être livré.

« Il n’est pas encore alimenté en énergie électrique. Sinon, pour autre chose, il est achevé. Les aménagements ont été faits depuis plus de quatre mois. Nous ne savons pas pourquoi il est toujours fermé. Pourtant, il urge dans notre quartier et puis le marché des fruits et légumes du centre-ville est vétuste et il est loin de nos cités », constate un riverain.

Pour le centre de formation professionnelle qui devrait remplacer le CFPA Said Krim dont la structure ne répond plus aux normes parce qu’elle est réalisée en préfabriqué, il avance à pas de tortue.

« On ne voit presque pas d’ouvriers dans ce chantier. D’ailleurs, les travaux piétinent. Le bloc principal attend les travaux de finition depuis plus de trois ans. Une grande structure métallique, apparemment des ateliers, a été montée sans qu’elle ne soit recouverte depuis plus de deux ans. On voit seulement quelques travaux, paraît-il, du côté des dortoirs. En tout cas, il faudrait encore patienter longtemps », dira un membre du comité de quartier du lotissement Mohamed Belaouche.

C’est le même constat que font tous les passants en regardant les deux structures sportives l’une à côté de l’autre, à savoir la salle omnisports et la piscine omnisports.

« Ce sont des projets qui s’éternisent. Pourtant, ils sont indispensables quand on voit tous ces jeunes qui n’ont aucune structure de ce genre. Imaginez que ces deux structures aient été lancées en même temps, il y a de cela plus de cinq ans. Actuellement, on voit quelques travaux d’aménagement et d’assainissement.

De l’extérieur, elles sont prêtes. Mais, on ne sait pas encore ce qui leur manque. Personne ne sait quand ces deux structures seront livrées. Les travaux n’ont pris aucune cadence », regrette un autre membre d’une association sportive. \

Bien sûr, à cela, on peut encore ajouter les projets de résorption de l’habitat précaire sis sur la route de Henia où les travaux sont à l’arrêt depuis belle lurette. Pourtant, les pré-affectations ont été remises aux bénéficiaires depuis mai 2017.

Malheureusement, ces familles n’ont eu que des promesses. À quand la fin de cette inertie ? se demande-t-on.

Amar Ouramdane

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