La commune d’Amizour a inscrit sur les ressources budgétaires du présent exercice, des projets de développement en rapport avec le secteur de l’hydraulique, selon les responsables de la municipalité. «Nous avons mobilisé des crédits pour couvrir la réalisation de deux opérations, qui consistent en la mise en place d’un réseau d’évacuation des eaux usées, au profit de certaines localités non assainies», a indiqué un élu local.
Et d’enchaîner : «Nous avons programmé la réalisation de collecteurs d’assainissement à Ighzer Ouaghlis. Un projet similaire est inscrit pour raccorder au réseau, un groupe d’habitations situé à proximité de la route Ibakouren.» Le même responsable a ajouté que ces projets connaîtront sous peu un début de concrétisation. Le temps pour la Commission communale des marchés de finaliser la procédure de consultation, qui devrait déboucher sur la sélection d’un maître d’œuvre.
Réagissant à l’inscription de ce projet, un habitant d’Ighzer Ouaghlis a estimé que la municipalité devrait investir davantage dans ce secteur, afin d’éliminer les points noirs. «Le projet annoncé nous réconforte, car il permettra de préserver l’environnement et la santé publique, d’où la nécessité de redoubler d’efforts pour parvenir à une meilleure couverture», a-t-il déclaré. Par ailleurs, des citoyens d’Amizour font état de l’existence de rejets d’eaux usées à ciel ouvert dans plusieurs localités.
Il a aussi été révélé le recours aux fosses sceptiques. Une option qui reste toute fois marginale, a-t-on souligné. «L’éradication totale de ces rejets est une utopie, étant donné que des constructions illicites et anarchiques sont construites un peu partout», a fait savoir un habitant du village Boukhalfa.
N. M.

