Enfin la reprise des cours !

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Les cours ont enfin repris à la faculté des sciences humaines et sociales du campus Tamda de l’université Mouloud Mammeri, après trois mois de gel des cours, décidé par les étudiants. Ces derniers réclamaient le départ du chef de service de la spécialité histoire, pour «comportements abusifs à l’égard des étudiants» de la spécialité.

Un vrai bras de fer avait, alors, opposé l’administration et les étudiants qui, en exigeant le départ immédiat de cette enseignante, avaient aussi bloqué les cours des autres spécialités. Résultat : le mouvement de protestation a paralysé la faculté en question durant tout un semestre, compliquant ainsi la tâche de l’administration.

Cette dernière est d’ailleurs face à un vrai casse-tête, celui de programmer la suite des cours et d’organiser les examens semestriels devant le refus de la majorité des spécialités la proposition de passer les épreuves en parallèle avec le lancement des cours du deuxième semestre. Les étudiants en fin de cycle et de cursus ont dénoncé l’«absence de conscience» des groupes qui ont bloqué la faculté durant toute cette période, sachant que cette action musclée n’a pas abouti au changement escompté par les contestataires : la chef de spécialité est toujours maintenue à son poste.

«C’est vraiment triste de voir une telle situation qui a généré un retard flagrant sur tous les plans. Notre sort est toujours indéterminé alors que le blocage des blocs pédagogiques est devenu monnaie courante chez certains. Nous souhaitons que des solutions soient trouvées dans les plus brefs délais pour rattraper tout ce retard», s’exprime un étudiant en master. Ainsi, après trois mois de grève, la reprise ne peut être que salutaire pour les étudiants, surtout que les derniers événements, principalement la crise politique que connaît le pays, ont prolongé ce retard.

Pour la majorité des étudiants, l’essentiel est que la grève ait pris fin et que les cours aient repris de façon normale, en attendant que les autres étudiants rejoignent leurs places dans l’espoir de sauver l’année en cours et d’éviter le spectre d’une année blanche. A souligner que cette faculté n’a jamais connu pareil mouvement de contestation.

Lyes Mechouek

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