Le congrès pas avant 2013

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Dans le cadre du quatrième chantier de restructuration des sections locales, la section communal FFS d’Aït Yahia a tenu, le mercredi 15 août, son congrès pilote dédié à la mémoire de Belaid Aït Medri, l’un des martyrs de 1963, au niveau de la salle de l’ex-cinéma de Ain El Hammam, en présence de Farid Bouaziz, responsable de la fédération de Tizi-Ouzou, du docteur Msella, élu à l’Apw et de plusieurs militants et sympathisants. Le coup d’envoi des travaux du congrès a été donné vers 14h. Dans son intervention, le docteur Msela est revenu sur les étapes qu’entame le parti afin de se restructurer et de se préparer aux prochains échéances, il dira : « Ce congrès est une étape importante dans la vie de la section. Actuellement le train du FFS a démarré. Nous rendons un vibrant hommage à Belaïd Aït Medri ». Un ancien de 63, en l’occurrence, Aït Amar Youcef, a pris la parole pour préciser l’importance de ce congrès pour la section d’Aït Yahia qui n’en a pas tenus depuis 1989. Il est revenu sur le sacrifice des militants notamment ceux qui sont décédés en 1963, à l’image d’Aït Medri. De son côté le premier responsable de la fédération, Farid Bouaziz, a dressé un constat catastrophique de la situation politique du pays qu’il a qualifiée de stagnante. « Si le FFS est aujourd’hui sur le terrain, c’est parce que rien n’a changé depuis l’indépendance. Notre parti est la seule alternative, pour un changement démocratique pacifique. Aujourd’hui le FFS est en train de faire de la résistance », explique-t-il. Abordant le sujet des derniers évènements qui ont secoué le parti, le fédéral a tenté de rassurer les militants. « Ce n’est pas la première fois que le parti traverse une telle épreuve, à chaque fois, il en sort indemne, pour cette raison, le rôle des militants est de veiller sur son parti ». Evoquant la participation à la dernière élection législative, l’orateur indiquera que cette participation était « un nouveau départ pour la construction du parti », et que la mobilisation des citoyens à cette démarche a provoqué un désarroi chez certains qui ont essayé par tous les moyens de perturber le parti. « Nous ne pouvons pas gagner une élection s’il y a des divergences entre nous. Ce n’est pas avec des conclaves à Ouacif ou à Bouzguene que nous pourrons changer les textes du parti, c’est au niveau du congrès national », avant d’ajouter : « ces gens-là qui accusent le parti, ce sont eux qui ont adopté les textes. Ils essayent de créer la division au sein du parti. Ils n’y réussiront pas, car notre parti sortira plus fort de cette étape ». Enfin, le fédéral a estimé que la priorité est donnée aux prochaines échéances, à commencer par le congrès fédéral, les élections locales est le congrès national, prévues pour 2013. « Notre vœu et que le FFS se présentera à travers les 67 communes, ainsi que sur tout le territoire national. Toutes les listes pour les APC seront adoptées au niveau des sections sauf en cas de conflit », conclura-t-il. Quant aux travaux du congrès, les militants ont élu Aït Kaci Rabah comme premier secrétaire de la section avec 79 voix contre 10 voix pour Tuderth Mohand Cid, suivi de quatre congressistes qui vont représenter la section au congrès fédéral. A noter enfin que les travaux de ce congrès se sont déroulés dans les meilleurs conditions, il a rassemblé tous les militants de cette section dans une bonne ambiance.

Slimane Ben Addi

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