Les étudiants dénoncent l’insécurité

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L’université Mouloud Mammeri risque d’être paralysée aujourd’hui par un mouvement de grève générale des étudiants. 

Ces derniers veulent protester contre l’absence de sécurité au sein de la faculté. Un mouvement décidé par les comités de plusieurs départements, après l’agression d’un étudiant, la semaine dernière, par un individu étranger au campus.  En effet, et depuis cette agression dont a été victime un étudiant, le 22 janvier dernier au sein de la cité universitaire Hasnaoua 1, certains comités autonomes ont multiplié les mouvements de protestation. La grogne s’est en effet emparé des étudiants au sein de l’université pour qui la situation est plus que grave. C’est le cas des comités autonomes du département des sciences économiques et gestion, de celui des sciences commerciales, des sciences politiques, ainsi que celui des lettres et des langues amazighes et anglaises. La tenue des cours au sein de ces départements est en perpétuelle perturbation depuis l’agression. Des grèves a répétition non structurées, mais qui ont fini par attirer l’attention de plusieurs autres départements et les ont sensibilisés à la situation. Mercredi dernier, les étudiants des départements sus cités ont improvisé une marche à l’intérieur de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Ces comités autonomes qui avaient mené jusque-là le mouvement de protestation, ont appelé à une action commune avec tous les départements. C’est ainsi qu’a été programmée pour aujourd’hui, une grève ponctuée d’un rassemblement des étudiants, devant la bibliothèque centrale de la faculté de Hasnaoua. Les comités ont même prévu une marche à travers la ville des genêts, la décision ferme devait être prise hier après-midi. Des mouvements de protestation donc, dans le but de dénoncer l’insécurité au sein de l’université et des résidences universitaires. Une insécurité qui s’est accrue ces derniers temps, puisque des individus étrangers aux départements ne rencontrent aucune difficulté à s’y introduire. Et les agressions ne se sont pas fait attendre. Le jeune étudiant a été agressé à l’intérieur même de la cité universitaire. Des malfrats qui s’y sont introduits lui ont asséné des coups pour ensuite le délester de son PC portable. Cette agression est loin d’être la première dans l’enceinte de l’université. Les étudiants protestataires ont par ailleurs profité de l’occasion pour brondir d’autres revendications. Ils réclament notamment l’arrêt des poursuites judiciaires contre un étudiant de Tadmaït. En effet, et selon un membre du comité de Boukhalfa, une plainte a été déposée par le directeur des œuvres universitaire de Mdouha contre l’étudiant, l’accusant d’avoir « eu des démêlés avec le directeur des œuvres sociales suite à des mouvements de protestation menés, il y a de cela quelques mois, par les étudiants pour réclamer du transport ». 

Ch. T.  

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