Les candidats du RND sont convaincus que la réponse est : oui. Mais pour ceux du FFS, la question ne se pose même pas car ils sont sûrs de leur victoire. Pour la liste du parti de Hocine Aït Ahmed, il est tout à fait clair que la majorité absolue ne peut que leur revenir, dès lors qu’il sont dans leur fief. Il est vrai qu’à chaque fois que le FFS a participé aux élections municipales, il les a remportées dans la commune de Boudjima. Ce parti présente, cette fois-ci, comme tête de liste Besline Mohand Akli, technicien supérieur de la santé, âgé de 43 ans et également ancien militant. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les candidats du FFS ont, en face d’eux, leurs frères d’hier, c’est-à-dire d’anciens militants du FFS, qui viennent à peine de s’enrôler au RND. Presque tout le staff du RND à Boudjima est composé d’anciens militants du FFS. En un temps record, le bureau communal du RND a réussi à avoir 200 militants enregistrés. Mais le FFS demeure malgré tout, le parti favori. En témoigne la réussite de tous les meetings qu’il a eu à organiser depuis le coup d’envoi de la campagne électorale à l’instar de de celui de Karim Tabou, hier, au village Tarihant. Le profil des candidats jouera sans doute un grand rôle dans cette élection et la couverture politique ne sera pas le seul critère. Et pour cela, la popularité demeure le premier atout. Que ce soit pour le FFS ou le RND, les deux ont tablé sur des personnes simples vivant dans la commune. Certains ont une excellente image de marque à Boudjima, notamment par leur profil humble comme M. Besline (FFS) et M. Boubechir (RND).La conduite et le sérieux des candidats a été le point nodal pris en considération par les partis dans la conception de leurs listes. En tout état de cause, le vote s’annonce très passionnant à Boudjiima.
Aomar Mohellebi