Ali Laskri, premier secrétaire national du FFS, a rencontré hier au siège national du parti, les représentants des médias nationaux afin, a-t-il indiqué d’annoncer de « bonnes et de mauvaises nouvelles », en rapport avec le 5ème congrès du parti qui débutera, demain, à l’hôtel Mazafran de Zéralda.
Sur le plan logistique et mobilisation des troupes, tout est fin prêt, selon Ali Laskri, qui a fait également savoir que les congressistes aborderont la question décisive sur l’avenir du parti, mais aussi sur sa structure, aujourd’hui que tout le monde sait que Hocine Aït Ahmed ne se représentera pas à sa propre succession. Nul n’ignore que la question de la succession à la place du leader charismatique est restée longtemps entourée d’un black-out total. Ce pourquoi, Ali Laskri a tenu à préciser que «nous sommes un parti démocratique, la liste de candidatures au présidium sera ouverte à chaque congressiste. Il faudra attendre le jour du congrès pour connaître la composante de cette nouvelle forme de direction du parti qui consiste en une présidence collégiale, composée de cinq membres ». Formule qui a intrigué les présents, curieux de connaitre l’identité de ces cinq militants qui auront la lourde charge de gérer le parti, à la veille d’échéances capitales pour le pays. Ceci pour les bonnes nouvelles. Quant aux mauvaises, Mohand Amokrane Chérifi, présent à la conférence, a affirmé que Hocine Ait Ahmed ne sera pas présent au congrès, en raison, a-t-il indiqué de « son état de santé qui ne lui permet pas de faire le voyage en Algérie ». Toujours à propos de l’absence de Hocine Ait Ahmed, le conférencier a fait savoir qu’il s’était rendu au Maroc pour assister aux funérailles de sa sœur et de son cousin. Déplacement qui l’a fortement fatigué au point où son médecin lui a conseillé d’observer un repos total. Interrogé sur la composante des invités à ce congrès, Ali Laskri a indiqué que « les amis du FFS, d’ici et de l’étranger, des personnalités de la société civile et la presse » seront présents. Il a également précisé que « les partis politiques n’ont pas été invités ». Prié de justifier cette décision, le premier secrétaire du parti n’a pas cru bon d’en donner les motifs, se contentant d’asséner : « C’est comme ça ! »
Ferhat Zafane