Béjaïa étouffe

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La circulation automobile devient, de plus en plus, pénible dans la ville de Béjaïa. Et les choses ne semblent pas aller dans le sens d’une quelconque amélioration. Le nombre de voitures ne fait qu’augmenter, de jour en jour et les routes restent toujours étroites. Quant au plan de circulation automobile de la ville de Béjaïa, il semble qu’il est remet au calendes grecques, puisque les autorités concernées n’ont rien fait, jusqu’à présent pour remédier à cette situation qui a trop duré. On prévoit, parait-il, l’installation de 28 feux tricolores aux différents carrefours de la ville, mais au lieu que les services en charge du problème en commencent la réalisation au moins aux croisements importants de la ville, à l’instar de ceux qui se trouvent le long du boulevard Krim Belkacem et de celui de la Liberté les citoyens constatent plutôt la destruction et la non-réparation des trois ou quatre feux qui avaient, à un moment donné clignoté à certains endroits de la ville. Pour se rendre compte des problèmes de la circulation dans la ville de Béjaïa, il faut faire à certaines heures de la journée les boulevard Krim Belkacem ou celui des Aurès. Entre Ihaddaden et la RN24, il y a à peine 5 à 6 km de route à sens unique coupée par 4 ou 5 autres voies perpendiculaires avant d’atteindre la trémie d’Amriou et la RN24. Souvent, pour faire ce trajet de 5 kms, il faut parfois mettre une heure ou plus. Il faut rouler à une vitesse moyenne inférieure à 5 kms par heure et pare-choc contre pare-choc. Et pendant ce temps, vos cheveux blanchissent à une vitesse vertigineuse non pas de poussière comme certains pourraient le penser mais d’énervement et de vieillesse. Kaci, taxieur de son état à Béjaïa, répète tout le temps, en plaisant avec ses passagers, qu’à chaque fois qu’il emprunte certains boulevards de la ville, son espérance de vie diminue d’une heure.

B. Mouhoub

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