«Tous les produits seront disponibles»

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À moins d’un mois du début du Ramadhan, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a tenu à rassurer les citoyens en affirmant que les produits alimentaires de large consommation seront disponibles.

«Dernièrement on a eu une réunion et on assure les citoyens que tous les produits seront disponibles. Il n’y aura pas de pénurie de produits essentiels», a déclaré hier à la presse, le ministre du Commerce, en marge du débat sur le plan d’action du gouvernement à l’Assemblée populaire nationale (APN). Amara Benyounès a indiqué que des mesures sont prises en ce sens par son département et celui de l’Agriculture : «Il y a une coordination entre les ministères du Commerce et de l’Agriculture, afin que tous les produits soient disponibles en quantités suffisantes durant le mois sacré». Toutefois, Amara Benyounès n’a pas écarté l’éventualité d’une flambée des prix durant les premiers jours de Ramadhan, comme cela se fait chaque année notamment pour la viande rouge. «Pendant les deux ou trois premiers jours du Ramadhan, les prix augmenteront comme chaque année», a-t-il en effet avoué. Afin justement d’y remédier, les pouvoirs publics ont décidé de mettre les bouchées doubles afin d’éviter les pénuries récurrentes de certains produits durant le mois de Ramadhan prochain. C’est le cas, notamment, de la viande rouge, très demandée durant le mois sacré où les familles algériennes ne peuvent se passer de cet ingrédient ô combien prisé mais aussi très coûteux. Afin justement de couvrir la demande en ce produit durant le mois sacré les pouvoirs publics, par l’entremise de la société de gestion des participations de l’Etat, Productions animales, (Proda), a décidé d’importer 30 000 tonnes de viande rouge congelée d’Inde et du Brésil qui seront écoulées durant le mois sacré à des prix allant de 400 à 600 DA/kg. Dans une déclaration à l’APS, le président du directoire de Proda, Kamel Chadi, a indiqué que « l’importation de cette quantité de viande bovine congelée est intervenue après un appel d’offres spécial lancé aux sociétés étrangères désirant approvisionner le marché algérien». Selon le même responsable, «la production nationale de viande rouge fraîche a atteint 450 000 tonnes durant l’année en cours, outre 450 000 tonnes de viande blanche», a-t-il rappelé. Vu le prix très élevé de la viande fraîche locale, celui-ci avoisinant 1 000 DA pour la viande bovine et 1 300 DA pour la viande ovine, les pouvoirs publics ont donc décidé de recourir à l’importation de la viande congelée afin de juguler, un tant soit peu, les prix mais surtout de permettre aux bourses modestes de pouvoir acquérir ce produit à un prix raisonnable. Par ailleurs, le ministre du Commerce est revenu, hier, sur l’obligation faite aux laiteries d’apposer certaines mentions sur les sachets de lait subventionné (25 DA/litre) à compter du 1er juin 2014, en affirmant que cette mesure a été reportée au 31 décembre prochain, «pour que les commerçants puissent écouler leurs stocks et la décision sera appliquée à partir du 1er janvier 2015».

A. C.

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