Les fonctionnaires de l’APC d’Ahnif ont procédé hier matin, à la fermeture de la mairie en guise de protestation contre l’absence totale de sécurité. Selon la requête des protestataires, cette action fait suite à une tentative d’incendier le siège de l’APC par un citoyen en colère lundi dernier. Ce dernier avait l’intention d’y mettre le feu ne serait-ce l’intervention de quelques fonctionnaires qui sont parvenus à le calmer. Une énième tentative d’agression sur les fonctionnaires qui disent ne plus se sentir en sécurité d’où leur recours à la fermeture de la mairie en guise de protestation et pour exiger d’être protégés dans l’exercice de leur fonction. Des faits reconnus par le maire qui affirme avoir tiré la sonnette d’alarme sur l’insécurité qui règne au niveau de tout le chef-lieu de la commune, avec des requêtes adressées à toutes les autorités concernées. Il est à noter que depuis la dissolution du détachement de la garde communale en 2012, Ahnif centre s’est retrouvé sans sécurité et livré à tous les dépassements. Rappelons que l’ex-maire a fait l’objet d’une tentative d’agression à l’arme blanche dans son bureau même. Quant à l’agression d’hier, et lors de notre passage sur les lieux, le maire était à la recherche de témoins oculaires pour aller déposer plainte, comme le lui ont recommandé les services de sécurité compétents. De leur côté les fonctionnaires qui nous ont abordés affirment que la mairie serait maintenue fermée jusqu’à satisfaction de leur revendication qui consiste en l’affectation d’agents de sécurités. « Nous travaillons dans une ambiance de psychose et la peur au ventre », ont-ils crié en chœur.
Oulaid Soualah