Dans une pétition signée par 160 employés, les travailleurs du complexe de textile industriel de Béjaïa EATIT (ex-ICOTAL) ont saisi, hier, l’union locale UGTA pour faire part de leur retrait de confiance à leur section syndicale. Ils dénoncent les pratiques, comportements, attitudes et agissements des membres de la section syndicale, en plus de la situation préoccupante et dégradée des relations au sein de l’entreprise. Ils citent, entre autres, l’absence de transparence dans la gestion du dossier de la nouvelle grille des salaires et du volet des œuvres sociales, des agressions physiques et verbales à l’encontre des travailleurs, des menaces de licenciement des travailleurs qui revendiquent leurs droits légitimes, l’absence de communication, le cautionnement par le syndicat de licenciements abusifs, la distribution en catimini et de manière sélective de cartes d’adhésion de 2014 alors qu’aucune de cette année n’a été délivrée,… Cela en plus du fait que durant toute la décennie qui vient de s’écouler, aucune amélioration des conditions socioprofessionnelles n’a été apportée. Bien au contraire, selon les rédacteurs de la pétition, il y a eu une dégradation totale de la relation entre la majorité des travailleurs et leurs représentants syndicaux. Pour ces motifs et pour d’autres innombrables dérives qui ne peuvent être évoquées, est-il souligné par les travailleurs contestataires, il est demandé à l’union locale UGTA d’organiser des élections d’une nouvelle section syndicale au niveau du complexe.
A. Gana