Booster l’industrie du cinéma et consolider le patrimoine national

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Le Festival du film amazigh, dans sa 14 ème édition, se tiendra cette année à Tizi-Ouzou, du 17 au 22 de ce mois d’octobre. Cette manifestation culturelle d’envergure nationale, supervisée directement par le ministère de la Culture, aura pour thème central «Histoire et terroir : un passé pour l’avenir». En décortiquant le sens, cela signifie la lignée entre le terroir qui renvoie à une origine plusieurs fois millénaires et le passé révolutionnaire de l’Algérie, qui demeure productrice parce que consolidatrice du patrimoine national. Un riche et varié programme sera au rendez-vous, axé bien évidemment sur le cinéma amazigh. La cérémonie d’ouverture, le 17 octobre prochain au théâtre Kateb Yacine, sera entamée par une exposition sur les 50 ans du cinéma algérien, la projection du film «Fadhma n’Soumer» et celui sur les événements du 17 Octobre 1961. Tout le long du festival, des compétitions seront organisées, mettant en lice des longs et courts métrages, des films documentaires et d’animation, avec un prix pour le meilleur scénario. Seront de la compétition les films : «Krim Belkacem» d’Ahmed Rachedi, «Arezki l’indigène» de Djamel Ben Deddouche et «Patrouille à l’Est» d’Amar Laskri. Il y aura également des conférences qu’animeront d’éminents hommes de culture algériens, en l’occurrence, Yacine Si Ahmed, Tahar Boukella, Abdelkrim Tazarout et Lyes Semiane. Des journées d’études seront au menu, dont une sous le thème «Cinéma amazigh bilan et perspectives à l’ère des technologies de l’information et de la communication». Pour les ateliers, il y en aura entre autres celui sur les métiers du cinéma, ayant pour thème «De l’image au son, en passant par le montage». Il est à préciser que les activités de ce Festival seront abritées par le théâtre Kateb Yacine et la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, ainsi que l’annexe d’Azazga. Concernant les objectifs escomptés par les organisateurs de cette 14ème édition du Festival national du film amazigh, il s’agit surtout de la promotion de la production culturelle amazighe via l’impulsion de l’industrie cinématographique amazighe, de la valorisation et l’optimisation du patrimoine national en l’inscrivant dans une perspective productrice et d’illustration de la dimension universelle de la culture nationale via le cinéma amazigh. Aussi, l’industrie du cinéma boostera-t-elle le secteur du tourisme, et ce à travers la force de l’image. Il est à noter que les initiateurs de cette manifestation culturelle, à savoir le ministère de la Culture, la wilaya et la direction de la culture de Tizi-Ouzou, en collaboration avec le commissariat du festival national amazigh, veulent imprimer à l’événement une connotation historique. Ceci, en inscrivant l’organisation de celui-ci dans l’optique de la célébration du 60ème anniversaire de la révolution qui coïncidera aussi avec la Journée nationale de l’émigration, le 17 octobre 1961.

Rachid Berdous.

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