Cinq autres casemates démolies et des bombes désamorcées

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En dépit du brusque changement climatique, les détachements locaux de l’ANP poursuivent leur quadrillage de certaines zones sensibles de la Kabylie.

Alors qu’il avait annoncé la veille, la destruction de quatre refuges et de 16 mines antipersonnel à Boumerdès et Tizi-Ouzou, le service de communication du ministère de la Défense nationale a noté qu’une action presque identique a eu lieu, avant-hier, dans les deux wilayas citées.

En effet, celles-ci auront été encore, samedi, le théâtre d’interventions militaires ayant permis au total la démolition de cinq autres casemates, la destruction de plusieurs mines antipersonnel et le désamorçage de bombes artisanales.

Le communiqué de la haute instance de l’Armée nationale populaire est on ne peut plus clair. « Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’ANP ont détruit, le 05 Mars 2016, à Boumerdès et Tizi-Ouzou (1ère région militaire), cinq casemates, trois mines antipersonnel, une bombe de confection artisanale et des explosifs ».

La multiplication de telles actions renseigne, clairement, sur la persévérance des forces locales de sécurité à en finir avec ces résidus des anciennes factions de l’ex-GSPC.

Harcelés, pourchassés, acculés dans leurs derniers retranchements, ces sanguinaires finiront inéluctablement par tomber entre les mailles des filets des brigades étatiques de sécurité.

En grand nombre, celles-ci se relaient depuis près de deux semaines, particulièrement dans les piémonts d’Oued Larbaa et de Timezrit, respectivement situés à l’Est et au Sud-est de Boumerdès.

Les sanctuaires démolis ici et là contenaient d’importantes charges explosives, en plus de vivres, d’effets vestimentaires et des couvertures. C’est déjà un exploit virtuel contre les hordes islamistes en cavale.

D’autant que les révélations du récent repenti, Moussa Oudhi, à Cap Djinet, sont toujours mises à profit. Ces actions salutaires se déroulent aussi au niveau d’autres coins suspects de Tizi-Ouzou, à l’instar de ceux de Yakouren ou d’Aghribs.

Et elles seront, à coup sûr, aussi importantes que celles qui se sont déroulées dans les monts du Nord-est de Bouira, avec un bilan provisoire de cinq terroristes neutralisés en moins d’une semaine, en plus de la destruction de cinq refuges de l’ancienne phalange sanguinaire d’El Farouk.

Salim Haddou

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