L’affaire du jeune Djelloul qui avait subi des châtiments corporels extrêmement violents de la part de deux adjoints d’éducation, dans un établissement scolaire de la commune de Raouraoua, 30km au sud-ouest de Bouira, est loin de connaître son épilogue. L’enquête que mènent les différentes instances des services de sécurité se poursuit toujours en apportant chaque jour de nouveaux éléments, permettant de coller toutes les pièces du puzzle de cette affligeante histoire qui continue à alimenter les débats à l’intérieur et en dehors des milieux scolaires. Par ailleurs, nous avons appris de source bien informée que de son côté, l’administration concernée à savoir l’académie de Bouira a décidé avant-hier de mettre fin aux fonctions du chef d’établissement et du surveillant général du collège Houari-Boumediène où est survenue la mésaventure du jeune collégien. Les deux responsables sanctionnés passeront le moment venu devant la commission de discipline qui statuera sur leur acte. Pour rappel,les faits de cette affaire pour le moins tragique remontent à la journée du mercredi 1er février lorsque dans l’enceinte du collège, le jeune Djelloul coupable d’on ne sait quelle bavure collégienne devait subir les moments les plus atroces de sa vie. Deux éducateurs l’ont pris à partie jusqu’à lui causer un œdème au niveau de l’appareil génital qui nécessitera par la suite l’ablation du testicule gauche. Les mis en cause sont actuellement en détention et attendent d’être jugés, le père de l’enfant battu est toujours sous le choc au moment où il est passé à notre bureau réitérant sans cesse que la justice doit sévir pour ce genre de comportements indignes d’une institution éducative.
Anis S.