Dix-huit élus de la municipalité de Béjaïa ont officiellement saisi, avant-hier, le wali, lui réclamant la tenue d’une session extraordinaire avec comme ordre du jour l’organisation d’un débat inclusif sur la situation «catastrophique» qui prévaut au sein de l’APC. «Devant le refus du maire de Béjaïa de débattre de tous les maux qui rongent notre cité, nous demandons au wali d’intervenir, et ce conformément à la loi, pour permettre la tenue d’une session avec l’ensemble des élus afin de débattre des problèmes auxquels est confrontée l’APC», précise un élu de l’opposition.
«Nous lui avons donné assez de temps pour se ressaisir (le maire, ndlr), mais force est de constater que celui-ci persiste dans sa fuite en avant, en décidant seul sans prendre en compte nos propositions visant à tirer un trait sur toutes les situations restées pendantes pendant plus d’une année», regrette-t-on, rappelant que le maire de Béjaïa, qui s’apprêtait avant-hier à remanier son exécutif, s’est rétracté à la dernière minute sans pour autant aviser les membres de l’assemblée.
«Nous avons été destinataires d’une invitation du maire avec comme ordre du jour le remaniement de l’exécutif, et ce pour la journée de dimanche dernier, néanmoins, nous avons été désagréablement surpris par la sortie du maire qui nous a informés, via SMS, que la session est reportée sine die», explique-t-on.
À défaut de voter une motion de retrait de confiance au maire (FFS), les dix-huit élus (8 de la liste indépendante Ensemble pour Bougie, 6 FFS, 3 Debout Béjaïa et un élu du RCD), sollicitent le wali à intervenir pour mettre un terme à la situation de «non gestion» qui prévaut à l’APC depuis plus de 15 mois.
F. A. B.