Ces ONG qui cherchent à nous gouverner…

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Par S. Ait Hamouda

Les ONG se laissent aller à la défense des migrants d’Afrique subsaharienne. Elles se substituent à la démarche de boucliers supra fonctionnels des pauvres Africains perdus dans les antres de leur continent. Elles nous parlent de morale sans vraiment maîtriser la morale. Elles nous font la leçon sans avoir occupé, ne serait-ce qu’un jour, l’espace délivré ou le terrain libéré, pour qu’on puisse parler comme il se doit de droits de l’homme. Qu’elles parlent, et c’est leur droit, des auspices, on les accepte envers et contre tout et tous. Mais il s’avère qu’elles se convertissent en avocats, pour redéfinir l’africain en victime expiatoire de leurs manigances. Cela ne détermine ni l’amont, leur démagogie, ni l’aval, leur tergiversation, pour apporter leur clé à la libération de ce continent. Elles l’exposent à toutes les aventures, mais ne font rien pour l’extirper à toutes les menaces qui l’attendent. A propos des ONG, elles sont nombreuses et cachent leur jeu aux mortels que nous sommes. Elles animent des joutes opérationnelles, ourdissent des complots, préparent des coups bas déconcertants, pour le bien ou l’intérêt de leurs puissances qui font comme si de rien n’était. Ce sont, par leur hypocrisie, des calculateurs qui n’ont rien à voir ni avec la charité qu’elles sont supposées servir, ni la philanthropie qu’elles croient appliquer aux peuples malheureux. Elles se dissolvent dans des stratagèmes montés envers et contre tout. Ces ONG affabulent des contes à dormir debout et des simagrées pour faire croire en leurs délires. Mais l’atout de leur mansuétude feinte est de toute façon inutile, parce que l’Afrique, un continent délibérément sous-développé par la colonisation, paie son occupation par son incapacité à se définir comme une partie du monde qui vit son indépendance ainsi que l’Europe, l’Amérique. Elle vivote, bon gré mal gré, mais elle vivote quand même. Il s’avère que l’Algérie n’a rien à voir dans l’expulsion des migrants de son continent. Cependant il y a des considérations à prendre en compte. De plus, il y a des choses à rétablir dans un contexte usuel.

S. A. H.

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